lundi 13 août 2018

Ben Howard 2018







En voici une autre, parfaite pop moderne qui accroche toutes les attentions. Dès le début l'écoute est très attentive. Pas d'orchestre cette fois-ci, une voix "neutre" comme Rhys, des idées d'arrangements subtiles avec un tout petit peu de machine en plus.


Comme une idée de minimum, ses chansons se dilatent, engourdissement étalé  qui sied au ciel caniculaire ou aux plaine tempérées soignant ses brûlures d'un été de plomb. C'est une chaume arrosée avec tous les parfums qui exhalent, et quelquefois un élans sonore vient battre la terre asséchée, bourrasque éphémère pour un léger décollage avec la poussière.


Atmosphérique, bucolique, légèrement torturé,  le troisième album du britannique Ben Howard sera à coup sûr un des plus beau cette année.



Ben Howard 2018 "Noonday Dream" label : island records



 

2 commentaires:

DevantF a dit…

Je confirme, je me disais "tiens, heureusement qu'il y a Charlu, d'où as tu pris ce bijou?"

charlu a dit…

J'ai vu la pochette chez Gibert... je connaissais le nom..mais d'où ?? alors j'ai chopé, et dans mon train quotidien, j'ai laissé filer tout le disque, et le lendemain aussi.
Il est bien.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...