jeudi 10 août 2017

Bertrand Burgalat 2017



Les albums de Bertrand Burgalat ont tous des vibrations estivales. Si le temps qu'il fait raconte des albums, quelques disques dressent illico la météo, « Les Choses qu'on ne peut dire à Personne » se partage entre juillettiste et aoûtiens.


Ultra anticyclonique, ultra classe, ultra dévotion pour cet univers "Sssound of Mmmusic" que j'ai pris passionnément pour entrer dans un nouveau siècle, huitième pièce de son label Tricatel, c'était en 2000.
D'ailleurs, Tricatel, ça sonne pas résidence de vacances, villégiature estivale, refuge de crique où le sable est ton oxygène ? Tout Burgalat en soleil ultra mure résonne sous le zénith hyper comblé de lumière. Ce son là, sa voix, la basse, synthés, un univers à lui, c'est un album qui raconte la vie d'aujourd'hui sur des notes intemporelles, passéistes et futuristes. C'est un climat, une ambiance, c'est absolument solaire..plus que jamais.

Burgalat n'a pas le retour qu'il mérite, il a pourtant offert en 2001 entre autre, un des meilleurs disques de rock de par ici avec les A.S Dragon.Cet album, faut le dire à tout le monde.
Je termine ce billet sur des mots à lui : « Il y a beaucoup de merdes qui marchent dans tout ce qui sort et ça a toujours été le cas. Et ce n'est pas parce que ce que l'on fait ne marche pas que ce n'est pas de la merde. Et s'il suffisait de faire de la merde pour que ça marche, il y aurait beaucoup de milliardaires du disque... » (R'n'F 2017) .

Bertrand Burgalat 2017 «  Les Choses qu'on ne peut dire à Personne » 
label : tricatel


6 commentaires:

DevantF a dit…

Je me suis jeté dessus après lecture de ton papier. Voir si je devais changer d'avis. J'aime la musique et les arrangements de Burgalat mais je continue à penser que j'y prendrai davantage de plaisir si il faisait des musiques de films ou bien des oeuvres s'éloignant du format chanson.
Intemporel? Oui mais avec ce grain passéiste qui lui va bien. En fait je l'imagine bien collaborer avec des Alain Chamfort pour le format chanson ou/et Katerine pour un peu d'humour.
... Et bien sur, il fut un temps j'aurai bien imaginer Polnareff... mais ça c'était avant

charlu a dit…

ah ah Dev.. tu as raison.. et j'ai bien fait attention de mentionner passéiste et futuriste.. du coup j'me suis pas mouillé mais c'est ce que je ressens depuis 2000. Et tu as encore raison sur le côté cinématographique de ces pièces musicales chantées ou pas.
J'ai pas l'impression que le gars soit sollicité plus que ça pour qq BO ou autre trucs à mettre en musique. Du coup, on se le garde pour nous, pour nos films du quotidien d'un été qui s'étale sur le carotène.
Ah ouaih Poldo.. pas con ;D D'ailleurs sur le blog tricatel, il développe un peu le cas Polnareff.. le gâchis etc etc...mais c'était avant

charlu a dit…

Yo Chris, moi je l'ai loué en bibli et j'ai la version gravée... ça veut plus rien dire maintenant, mais le mien est gravé ;D.. comme Burgalat Meets AS Dragon d'ailleurs.

Alex De La Pop a dit…

@Devant : tout à fait d'accord avec toi, j'aime bien la musique mais alors sa voix j'accroche pas du tout ça me sort du disque... Dommage. J'ajouterai bien Christophe et Tellier à ta liste même s'ils se débrouillent très bien tout seuls.

@Charlu : j'avais emprunté AS Dragons à la médiathèque j'avais trouvé ça gênant à l'époque, genre limite inécoutable... Un peu rock pour ado avec des voix insupportables... Je comprenais pas trop les louanges. Avec la distance, à réécouter à l'occasion.

charlu a dit…

Je comprends le truc de la voix, je pense même que c'est la raison principal du succès qui n'est pas au rendez-vous. Aussi, j'entends ça comme un décalage perdu entre le vieillot et le futuriste. Aussi AS Dragon c'est gros niveau je trouve ( Peter Von Poelh présent à l'époque).

Alex De La Pop a dit…

J'aime beaucoup Von Poelh solo en plus, si ça peut ajouter une couche de complexité à ma contradiction ;)

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...