Franz Wright psalmodie quelques
passages de son roman pour lequel il a reçu un prix littéraire en
2011, « Kindertotenwald ».
Pour le dédale sonore, David Sylvian
est aux manettes, assisté de Christian Fennesz. J'entends les chaos
de « Blemish », avec des méandres jazz improvisés de
classique moderne disséqué.
Franz Wright se répand sur son état
d'homme malade et menacé par une disparition imminente, et je pense
au timbre de Gil Scott Héron sur « I'm new here ». C'est
comme une messe, le temps qui s'arrête. Une plage, une heure, toute
une vie qui défile et touche à sa fin sous la palette de Sylvian
qui expérimente un nouvelle fois et plus encore.
C'est un arbre mort et majestueux au
travers d'une brume émeraude.
David Sylvian 2014 « There's a
light that enters houses with no other house in sight »
label : samadhisoud
5 commentaires:
Oui.. c'est très spécial, mais on reconnaît la patine de chacun... architecte ou paysagiste sonores.. Samadhisound est un sublime destination.
Merci, mais y'a pas Robert Fripp ! Et personne n'a reçu l'invitation pour son pot de retraite !
Nan, l'est pas là ..mais va revnir...sinon yaka retourner au premier jour.
Et le robot comment on fait pour l'envoyer en retraite ?? j'arrive pas à l'enlever.
David Sylvian & Fennesz réunis, ces 2 virtuoses en création d'espaces soniques expérimentaux et oniriques inouïs, la classe !! Et un troisième larron convié à cette (dark)fête sonique, un écrivain que je ne connais pas, Franz Wright. Moi qui aime beaucoup les mots et la poésie, dommage que je maîtrise très mal l'anglais afin d'apprécier ce texte en même temps.
Merci à toi.
A +
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