Je profite de ce lundi sans soleil pour
me répandre un peu sur quelques infos Macca. Et puis il faut bien le
dire, le séminaire JSF des cinglés de skeuds me manque. Qui
d'autre, et quoi d'autre pour justifier de ma part quelques
divulgations sur Paul ?
Voilà, nous sommes le 3 novembre 2014
et sortent aujourd'hui, dans la lignée des rééditions de ses
albums, et faisant suite à l'hémorragie de résurrections depuis la
Box Beatles 2009, « Wings at the speed of sound » et
« Venus and Mars » dont j'ai déjà parlé ici.
Les média d'alors avaient reproché à
Paul une certaine dictature au sein des Wings. Entre parenthèse,
quoi de plus naturel.. Denny Laine & Co, c'est pas Lennon&
Harrisson.
Ceci dit, après quelques opus
monumentaux et le boulot fait pour la reconversion libre du Beatle,
il décide de produire un album de groupe et on retrouve Denny Laine
au chant, ainsi que Linda, Jimmy McCullogh et Joe English. Une
nouvelle fois, le disque est propulsé aux premières places des
charts. Les médias, les mêmes, lui reprochent la dispersion, de ne
pas avoir assez maîtrisé l'opus par lui-même. Et pour une fois, je
suis d'accord avec la critique. Je n'ai jamais eu d'admiration
particulière pour les voix de Joe, Jimmy et Denny. C'est même
carrément limite. Et pourtant les chansons sont particulièrement
séduisantes et mélodieuses. Qu'à cela ne tienne, cela ne se
reproduira plus.
Nous sommes alors au mi-temps des 70's,
le plus gros est passé pour les Wings, cet album « secondaire »
dans la discographie est un magnifique petit objet recroquevillé,
avec une certaine couleur attachante. « Secondaire » dans
l'ensemble, car à la première place de chacune des faces, il y a
deux de ses plus gros hits. Les imparables « Let'em in »
et « Silly love songs ». Juste quelques airs à siffler
partout, n'importe quand, indélébiles à flâner du matin au soir.
Il ne reste plus beaucoup d'albums à
sortir avant que Paul prenne sont définitif envol solo. « Wings
at the speed of sound » est une pièce tout à fait charmante,
une récréation de haute qualité, facile avec du gros matériel
d'écriture, comme d'hab.
Allez les p'tits gars... vous auriez
mis quoi comme thème pour la sortie d'un tel album ?
Juste, pour calmer les vannes et les
acharnements de mauvaises foi, à propos de la dernière plage de cet
album « Warm and beautiful », Elvis Costello aura avoué
qu'elle est une des plus belles chansons d'amour jamais composées.
Dans le CD bonus, il y a une version
John Bonham de « Beware my love ».. sublime rock
travaillé, tendu au bord de la rupture, mais avec le contrôle
nécessaire pour en faire un jam diabolique et langoureux.
Wings 1976 « Wings at the speed
of sound » label : universal/mpl
10 commentaires:
Tout môme j'étais fana des Wings, je me souviens avoir découpé la fiche groupe de Télé poche et d'une émission spéciale diffusée un mercredi après midi et consacrée à mon album préféré du groupe, Back to the egg que j'écoute encore régulièrement.
Voila, c'était mes souvenirs des Wings et j'ai toujours râler de n'avoir jamais reçu le t.shirt avec le beau W ailé dessus. Enculé de Harry Cover qui avait fait faillite au moment de ma commande.
Hugo Spanky
Les salo !!! rrhho, devait être au poil ce tee shirt !! Perso, j'ai accroché l'affiche poster inclus dans "Wings over America" glissé dans le vinyl réédité l'année dernière.. l'est classe ce W..
J'aime beaucoup "Back to egg" aussi, quasiment la fin, puissant, en apothéose. Difficile à choisir un préféré pour moi.. j'ai un petit faible pour les "secondaires" comme celui là et "London".
Yo Hug
Ça fait quelques années que je redécouvre les charmes de ces albums secondaires de Macca qu'on a longtemps méprisé. Le secret, c'est bien de dénicher les quelques merveilles qu'il loge dans chacun et qui prouve combien il est un immense artiste (quand il s'en donne la peine).
Et Silly Love Song reste pour moi le seul morceau à retranscrire le sentiment de béatitude (un peu niaise) d'être amoureux(se). Et que ceux qui méprise ce morceau pour ça ne sont que des crétins. Et, pour ma part, la chantilly de cette qualité ne m'a jamais fait grossir!
Tu as raison London Town était très bien. Wild Life aussi. Et dans la série des albums à redécouvrir, McCartney II se pose là. Une merveille d'ingéniosité.
Hugo Spanky
Audrey...dans mes bras ma puce.. tu as tout dis, et pour une fois c'est pas moi ;D
Sans dec, même le mot "niaiserie" et qq mélodie bateaux..des trucs à siffler partout.. par contre, tu as fait une faute.. en fait c'est "quand il se donne à peine" :D
BIZZ
Wild Life Ranz..j'ai failli t'en parler, sans dec.. le premier du nom.. pour le coup, celui là est total has been, mais intime et à réserver aux plus accrocs ;D
Quant à la carrière solo Macca..faut qu'on en reparle.. y'a de I à XVI en passant par II ;D
ps Ranx..: je t'ai ajouté en lien j'avais zappé .. dsl.
Pour revenir à ton message Audrey.. c'est un art et un débat de connaître la difficulté d'écrire des chansons "gaies" ou légères. Je suis d'obédience sombre en musique..je crois que Paulo est le seul qui me donne du ludique, de la fraîcheur, et de la légèreté, comme tomber amoureux.. Paul possède une tonne de chansons comme ça, à flâner pour rien, juste pour avancer en plein soleil, sous n'importe qu'elle météo.
Je me sens mal, je me sens molle, à la vue de Macca, au son de sa voix, la vie me quitte, se précipite... ARGHGLGHGL
Yo la Sad..y'a jamais eu si peu de voice de Macca.. c'est le skeud à pécho pour les non-accroc, il laisse chanter les autres..pouahhhh.. mais bon, :D..y'a du bon Paulo aussi dedans..
Biz la mollasse
Ce que je peux l'aimer ce McCartney (Quoiqu'en dise JL Murat) et voici un album que je n'avais pas. Ben tiens donc alors!!
ET quand Costello Parle, le Devant approuve avant même d'écouter... Qu'il est bête le Devant
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