The Walkmen, en plus de l’écriture
et du rock, c’est surtout une voix, un peu comme si Dylan chantait
du Bono.
Elle est prise à partie ici, elle est
bien présente comme on la connaît, avec ses amplitudes voilées les
plus folles. Hamilton propose son premier album solo avec des
chansons à lui et son organe comme fer de lance.
Certes l’opus est éclectique et
souffre d’une légère irrégularité, mais « Black hours »
renferment quelques joyaux dignes d’un grand crooner raffiné.
Aussi, « 5 AM » est un chef d’œuvre façon Richard
Hawley, « St Mary’s country », « Bless your
heart » et « Self pity » avec cette belle qualité
mélancolique et sonore, tiennent l’album à eux seuls.
La voix haute des Walkmen se promène
sur quelques styles et s’introduit dans le monde solitaire avec un
opus plus que prometteur.
Hamilon Leithauser 2014 « Black
Hours » label : ribbon music
4 commentaires:
Tout à fait d'accord, j'écoute le disque en boucle sans me lasser, c'est vrai que l'on sent qu'il a voulu se faire plaisir en utilisant sa voix dans une variété de registres possibles et que le disque en perd un peu en unité, mais 5am est sans conteste un petit chef d'oeuvre, et les reste du disque est à un niveau trés haut.Les versions live où il assume cette liberté vocale jusque dans ses limites donnent la chair de poule !
merci Arno, j'ai mis pas mal de temps à l'écouter.. j'aime vraiment les Walkmen avec le guitariste à ses côtés... j'ai lu pas mal de chroniques négatives" sur ce disk, à l'écoute je comprends pas pourquoi. C'est un bon petit cru.
Un bon p'tit cru : tout à fait d'accord avec toi....et sa voix, son chant très habité est une des qualités que l'on entend dès la first écoute !
Belle découverte....encore une fois !
A + amigos
Oui, de la même manière que les critiques ont été mauvaises pour le Sufjan Stevens pour The Age of Adz. C’est pourtant un disque tout à fait incroyable qui a été mieux compris sur scène (Adz j’entends). Mais il ya des disques qui passent à coté des critiques heureusement !!! Il faut prendre le temps. Un artiste qui s’échappe et l’assume, c’est forcement un peu brouillon, mais souvent courageux et passionnant dans cette liberté toujours un peu égoïste mais qui ose aller au bout de sa singularité. Ce n’est pas un disque très original en soi, comme ne l’était pas le Grâce de Jeff Bucley (sans vouloir les comparer quand même), finalement très classique musicalement mais que Jeff à chanté poitrine ouverte, cœur à vif, ce qui en a fait ce monument de puissance angélique.
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