lundi 19 août 2013

Pimmon


 
« Smudge another yesterday » peut s’apparenter à une insomnie. Surnager entre deux mondes, immobile dans l’Endermonde, endormi ou pas et sentir ses muscles encore sous tension, subir dans l’obscurité des couleurs aguichantes couler sur le guichet de la rétine muselée par la paupière. C’est sentir le drone souffler à l’intérieur de l’oreille plaquée sur l’oreiller. Chasser toute présence et entendre des voix. C’est l’écluse séminifère qui s’ouvre et inonde la jugulaire, pour noyer le cerveau et blanchir les rêves.
C’est imaginer pouvoir s’afficher de quelques bouillantes permissions.
Je suis immobile, paralysé, j’écoute Pimmon et je ne sais plus si je rêve éveillé ou si je vis d’insomnie irradiée, de fourbes réalités, robot à synapses ou carcasse habitée.
L’abrasif monte, l’acidité s’invite, et les heures qui défilent deviennent insupportables, vouloir s’assommer et se dire finalement que ce nouveau monde psychédélique est une luxuriante exploration, peu importe la fatigue du jour à suivre, cette flânerie là est une narcose chimérique.
 
Et puis derrière, pas loin, il y a Ambarchi, Fennesz, Rehberg..... une belle architecture sonore.



Pimmon 2009 « Smudge another yesterday » label : preservation




3 commentaires:

La Rouge a dit…

Hé! Ho! Faut dormir ici. Voir le Fleuve guérit de tout. Je suis ressuscitée! Bise.

charlu a dit…

si si, je dors..enfin je pense ..

Moi la guérison, c'est d'aller au pieds de la Tour ;D

charlu a dit…

M'en parle pas Djim.. j'ai eu un mal fou à reprendre le fil des billets des potos.. j'ai pas terminé d'ailleurs.
Même pas mis à jour les nouvelles adresses de blog... y'a eu du grabuge :C

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...