mercredi 11 avril 2012

Mike Wexler



Planant juste à la bonne hauteur, du Lo-Fi avec des nappes de synthé floydien en plus, « More » en mode post-rock (« pariah »), du Nick Drake en fusion HRSTA (« spectrum »), la voix de Mike Moya n’est pas si loin, introspection surdimensionnée, je n’est pas entendu d’album aussi beau depuis le lumineux «Where leaves block the sun » de Bevel 2002 avec ses relents de Popol Vuh, ou encore Melpo Mene et son unique chef d’œuvre.


Un soleil noir cramoisi.


« lens » en éclairage pop, juste avant que les trompettes de « the trace » ne viennent injecter à nouveau l’encre post-rock façon Cererus Shoal sur « Element and structure/permanace ». Le post rock, c’est un peu des ondes jazz qui viennent étendre les lueurs, ce sont celles de Robert Wyatt ici, ou Don Nino, qui embellissent en filigrane (« prime »).
« glyph » en folk trouble guitare sèche/piano fidèle à son premier label…on touche le fond. Et « luminal » apothéose psychédélique en épilogue où l’on ses sent éparpillé, engourdissement total.
Lilacs & champagne m’avait aiguillé vers le label Mexican summer. Ce deuxième album pour moi du collectif confirme l’appui des lumières lourdes d’un endroit du monde à explorer.
C’est Amish et sa collection de weird folk qui abritait le premier album introuvable de Mike Wexler. « Dispossession », son deuxième, sous des visibilités plus franches est une sublime collection de chansons atmosphériques enregistrées live avec une touche d’improvisation. Des cordes et des claviers, solidement maintenu par une basse 70’s. Un pur enchantement et un retour aux nouveautés.

Mike Wexler 2012 « Dispossession » label : mexican summer
http://www.mexicansummer.com/shop/mike-wexler-dispossession/
échelle de richter : 8,9
support cd
après 4 écoutes


3 commentaires:

Ma a dit…

magnifique
plein de smileys love

Starsailor a dit…

excellent ! et bien vue la référence à Bevel...je prends !

charlu a dit…

Oh merci Bevel... on est deux alors à connaitre BEVEL... moi le disque orange m'a transpercé en 2001 !!! Jagjaguwar..est une belle auberge.
byeee

Thomas Köner 1993

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