Bill Cosby introduit le groupe... John
Mayall en 1972, tout en continuant de bâtir sa discographie
prodigieuse, ajoute une pièce particulière à son art musical
fusionnel. Le parrain du blues-rock anglais, intègre sur « Moving
on » la soul et le jazz avec un band fantastique de cuivres et
de claviers.
Une pléthore de guitare-héro
britanniques ont défilé dans son école British boom blues,
Clapton, Peter Green, Jack Bruce.... Mick Taylor qui quitta les Bluesbrakers en 69
pour les Stones, laissant Mayall sans guitariste, ce qui ouvrira une
période « acoustique » avec le sublime live 69 « Turning
point » et orientera sa musique vers un minimalisme delta du
Mississippi.
Ce grand concert dominical est parmi mes préférences live... lui à son harmonica, sa guitare et sa voix ( et même au clavier et au design).. tout autour, des saxo, une trompette, une basse folle, un batteur génial. Ça joue beaucoup, ça envoie, c'est jazz, blues, rock, soul, une messe, c'est libre et les mecs c'est pas des manchots..jamais autour de Mayall, cet étendard du blues blanc, ce messène Bluesbreakers qui a pratiquement lancé tout le monde. Ici, plus qu'ailleurs, un brûlot longtemps oublié qui sort en réédition cette année. A l'époque, j'ai chipé ce vinyle d'un disquaire de province pour pas cher, quel choc au retour au bercail quand en sortant cet opus de mon sac d'étudiant, j'ai posé cette galette noire sur la platine... elle brûle encore...et l'objet est un trésor.
John Mayall 1972/2012 « Monving on » label : polydor/lemon
http://www.allmusic.com/album/moving-on-mw0000816317
2 commentaires:
J't'envoie un mail mon Charlu !
Vi
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