vendredi 26 octobre 2012

Caethua






Une jolie pop bancale vernie d'une embellie, une certaine idée de fraicheur et de légèreté qui s'accroche à une mélancolie allégée. Cette tendresse est un doux rêve originalement fleuri, du pollen fou et scintillant qui s'échappe et se dépose un peu partout.
Un premier album hébergé par Blue Sanct en 2006, Caethua est parti se réfugier en Australie chez Preservation records. Les idées sonores traduisent un minimalisme tremblant au sein d'un monde fantastique comme pouvait le faire Broadcast, ou Pram, en plus introverti. Le rythme est vaporeux, la voix androgyne, tout est retenu timidement, délicat et gauche. De volages cuivres graves déposent quelques touches de terre de sienne brûlée.
Un disque touché par la grâce imaginaire « No man's land» (album crème), un deuxième folk « Into the dog-dayed night » (album gris), guitare/voix, intime à souhait, proche de Cat Power période « You are free » ou Laura Veirs. Caethua, c'est Clare Adrienne Cameron Hubbard.
Une folkeuse doucement folle.

Véritable enchantement, introspection de pop souterraine... en plus du design pochette unique du label Preservation, avec des pliages, des cavités cartonnées. Un manège en bois, baroquiolément enchanté. Une femme. Une artiste.


Caethua 2009 « No man's land / Into the dog-dayed night » label : preservation
 







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