Une jolie pop bancale vernie d'une
embellie, une certaine idée de fraicheur et de légèreté qui
s'accroche à une mélancolie allégée. Cette tendresse est un doux
rêve originalement fleuri, du pollen fou et scintillant qui
s'échappe et se dépose un peu partout.
Un premier album hébergé par Blue
Sanct en 2006, Caethua est parti se réfugier en Australie chez
Preservation records. Les idées sonores traduisent un minimalisme
tremblant au sein d'un monde fantastique comme pouvait le faire
Broadcast, ou Pram, en plus introverti. Le rythme est vaporeux, la
voix androgyne, tout est retenu timidement, délicat et gauche. De
volages cuivres graves déposent quelques touches de terre de sienne
brûlée.
Un disque touché par la grâce
imaginaire « No man's land» (album crème), un deuxième folk
« Into the dog-dayed night » (album gris), guitare/voix,
intime à souhait, proche de Cat Power période « You are
free » ou Laura Veirs. Caethua, c'est Clare Adrienne Cameron
Hubbard.
Une folkeuse doucement folle.
Véritable enchantement, introspection
de pop souterraine... en plus du design pochette unique du label
Preservation, avec des pliages, des cavités cartonnées. Un manège en bois, baroquiolément enchanté. Une femme. Une artiste.
Caethua 2009 « No man's land / Into the dog-dayed night » label : preservation
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