Pas encore remis de l' « Hypernuit »
qui colle à ma platine, je scrute et décortique ses accords, je
cherche à comprendre, je vais voir du côté de Delphine Volange qui
a posé ses mots dessus. Il existe dorénavant, la touche
chansonnière de Bertrand Belin dans notre paysage hexagonal. Quelle
puissance artistique cet hypernuit qui tangue et ne s'arrête jamais
d'égrener de l'admiration sur mon cerveau.
Volange, c'est sa part de féminité
comme beaucoup d'autres l'on avouée avant lui. Volange, c'est
l'hypersensibilité, une certaine idée de la féminitude, quelque
part entre Birkin, Adjani et Jeanne Cherhal. Un texte de Vannier, une
symphonie qui habille tellement bien la chanson française depuis des
décennies.. de belles mélodies.
C'est la chanson qu'on fredonne et
sifflote soudainement, qui nous murmure comme un Julien Baer, des
tranches d'émotions comme JP Nataf, Delphine, c'est une autre
Balibar au service des notes d'un artiste, d'un homme qui s'impose
doucement et surement au milieu de notre patrimoine.
Des petites amourettes parisiennes, la
parc Monceau, des trains, Montparnasse.
Bertrand Belin, c'est un air qui paye
pas de mine, mais qui finit par vous obséder, et l'on revient sans
cesse sur son minimalisme qui camoufle un lyrisme dévastateur,
absolument palpable sous les pommettes roses de Delphine Volange.
.. et de Delphine Volange 2012 « Le ciel était toujours sans nouvelles » label : irfan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire