Bon, quand ça veut pas venir !!! toujours bredouille du lin, j'embraye et passe à la vitesse supérieure, ou plutôt à l'immobilité intérieurs accélérée .. pour voir si.
Tellement profond la coulée, qu'on a l'impression d'être projeté dans un paysage cinématographique de panique crade. Bande son de film névrosée, « Usure.paysage » est une œuvre unique proposée par l'esthéticien sonore cinoque Nicolas Bernier.
Une course poursuite s'amorce à l'extérieur, « paysage articulé no 4 », « les chambres de l'atelier », s'étendent dans un coma sourd frappé de chaos projectiles en bruit de vitre brisée, ou de chocs béliers d'intrusion angoissante. Ne pas savoir où nous sommes, un réveil apeuré, en sueur, haletant on attend, et on fuit immobile.
Tellement profond la coulée, qu'on a l'impression d'être projeté dans un paysage cinématographique de panique crade. Bande son de film névrosée, « Usure.paysage » est une œuvre unique proposée par l'esthéticien sonore cinoque Nicolas Bernier.
Une course poursuite s'amorce à l'extérieur, « paysage articulé no 4 », « les chambres de l'atelier », s'étendent dans un coma sourd frappé de chaos projectiles en bruit de vitre brisée, ou de chocs béliers d'intrusion angoissante. Ne pas savoir où nous sommes, un réveil apeuré, en sueur, haletant on attend, et on fuit immobile.
L'atelier renferme des tonnes d'affres et d'affreux, de chimères qui percutent le cortex en névrose électrochoc. Prostré sous une tonne de désirs, on s'ébauche un contre la montre insomniaque, poursuivi par la menace d'être fauché, de rassasié la graminée, de manquer le pavot, de devenir funambule des convections. Des souffles et des râles raidissent la nuque, nouent les viscères et l'on se déguise en révérencieux quotidiens pour se dire qu'on est sorti d'affaire. Quoiqu'il arrive, nous sommes perdus.
« Usure.paysage » n'a jamais autant propulsé les angoisses tranquilles dans le flot spleen d'une muse dégorgée. La saignée guette, chaque vie est guidée par les sécrétions.. exo.. exo-glandes lacrymo-séminales. La sueur froide, l'auréole du bel animal, le crachat nauséeux d'une utopie bafouée, la testostérone, la méiose des graines foutre au creux de la main...
« Usure.paysage » cloue dans l'ombre... on ne sait où, isole pour une réflexion de survie, menace par l'idée de n'être qu'un tube digestif... procure l'isolement avatar nécessaire à la métempsycose, là où tout peut se métamorphoser en espoir revivifiable chanté par quelques pyrotechnies libératrices. Et le cobalt se réchauffe en hémorragie.
Du field recordings en perte de signal , Nicolas Bernier catapulte ici dans une semi-inconscience phénoménale et introvertie. L'engourdissement aventureux me cloue le bec, fige ma spatule. Rien aujourd'hui que le son diffus des paysages irréels. L'huile peut attendre.
Nicolas Bernier 2011 « Usure.paysage » label : hronir
www.nicolasbernier.com
www.hronir.de
échelle de richter : 8,2
support cd avec pochette format vinyl .. (paysage barré comme pour annoncer la claustro, le non espace, l'absence d'étendue..)
D'autres pièces en écoute ici.
Je profite de ce voyage pour ajouter en lien le superbe site etherreal qui s'étend sans cesse sur l'ambiant expérimental...superbe complément technique du disque.
Nicolas Bernier - Paysages articulés no. 4
Nicolas Bernier - Paysages articulés no. 4
16 commentaires:
Pas grave pour la peinture,il ne faut pas chercher à créer à tout prix.....
L'inspiration vient quand on ne le sent pas.La musique et les chroniques dont des créations..
A se ressaisir...un coup de blues!!
Magnifique texte d'amour et de rêve.
L'ambiance musicale de l'album nous amène dans des contrées immenses et là:la CREATION de l'humanité est apostholique...
un humble admirateur devant tant de génie!
c'est le genre de truc que j'aurais aimé pondre entre deux branlettes à moment donné. histoire de dire "je me branle, mais pas que ça, non plus, écoutez donc un peu ce que je ressens aussi, parfois", mais j'ai essayé, mais ça aurait pu marcher, mais c'est comme quand j'avais écouté pussy galore pour la première fois (l'ancien groupe de jon spencer), dans ma chambre, m'étais dit : "ces enculés m'ont piqué le son que j'avais dans la tête".
http://www.youtube.com/watch?v=lhB_zvXUIg0
(chuis nul, mébon, déjà, le reconnaitre, c'est déjà que je me rends compte)
BIZE.
et donc, chuis pas fou, ménon.
http://www.youtube.com/watch?v=x0ZjZyL6Wf8
les mecs se laissent drainer par l'adrénaline programmée.
maon, viens me masser les vertèbres de derrière, c'est pas leur faute.
je vais manger du plOncton, en bon planqué de la nation cannibale.
;)
http://www.youtube.com/watch?v=DtOKYXYStmU&feature=related
elle se cherche, elle a vue la lumière, mais est bien embarassée avec. parce que la retransmettre, c'est une autre paire de manches. alors elle reste maladroite et hésite, ne sait pas comment la dire, parce qu'elle réfléchi trop. pourtant, nina est loin d'incarner la déception, mais disons que des fois, ça arrive.
trop haut, perdu.
mais ce n'est que partie remise.
http://www.youtube.com/watch?v=OkNVszQfsPU
le pestacle
http://www.youtube.com/watch?v=q_h51TAjQ6Y
je préfère la version live de 1986 enregistrée durant leur trip en europe de l'est, mais ça reste une référence dans mon ame castrée. j'écoutais ça à fond dans la voiture (la version live) en allant chercher une autre quille de merde-alcool à la superette vers 2003 ou 4. j'étais "exangue", comme on dit. la volonté happée par je sais plus trop quoi... les nuages étaient comme des riens devenus des trucs dans le ciel, et je me happais moi-même dans un fond sans forme, comme largué sur le pavé en permanence. le bloc de ciment à la place du cervelet. le bon temps.
http://www.youtube.com/watch?v=1MnQx80nS9U
http://www.youtube.com/watch?v=e9xMFKtFjFg
un groupe suivi à suivre d'after mi, une place pour bourrer les étrangers.
;)
qui se souvient du "Shot Forth Self Living" de medicine, sortit vers 1992 ?
un extrait :
http://www.youtube.com/watch?v=zmT12GyXBbc
bise charlu.
http://www.youtube.com/watch?v=E2_g6yKLQQc
http://www.youtube.com/watch?v=gLQrbo_i2Zw
http://www.youtube.com/watch?v=JlqgTDXEcmE
http://www.youtube.com/watch?v=gAUMgureA6o
bize,charlui
On est tous des gros nulos McJip.. y'a que la force des branlettes qui change.. c'est frustrant de pas voir ton ou tes blog , juste pour renifler l'odeur de ton onanisme à toi. Vu les bribes que tu laches, ça donne envie... en plus Swans, Neubauten, PJ... merde, et rebordel. Nina, belle analyse.. j'ai bien regardé comme tu as dit...tu camouffles et ça me m'emmerde..vas-y bordel.
La Nina, je suis complètement muet..je l'écoute, mais pour pondre un truc sur elle!! effryant cette paralysie..
Swans et Nerubauten.. j'écoute surtout la deuxième parti de carrière.. les année 2000..avant ça m'agresse un poil.
salut, c'est jp, et j'en ai marre de faire le troll.
merci, tout le monde.
adieu
merde Jip..j'ai pas eu le temps de finir mon comm, j'étais au taff....je voulais te causer de McCa... même si je me bouffe du Swans depuis que je suis rentré...Blixa envoit, partout via Cave etc.. anbb t'as écouté ??? http://www.youtube.com/watch?v=qO6IW39GXR0&feature=related
ta chronique sur nina, j'en cogite à la commissure.. j'vais m'rincer.
ByeBizJip
Enregistrer un commentaire