Délicate sensibilité au bout des arpèges, aussi lumineux qu'Annelie Monserré (Elles ont d'ailleurs collaboré sur un mini Lp en 2008 sur morc rec). Une même tristesse contagieuse grimace sur les plages de « Feel like home », comme de petites créatures adorablement grises. Grisé, je le suis à mon tour par les songes tissés en mails de soie arachnéenne qu'un léger brouillard drone vient souligner.
Jessica coupe illico la chique au piano, le tut, dès les premières secondes, pour des cordes de guitare, branchée ou pas. Le trouble est total sur «spiral dream», ambiance dérangée, martelée, chanté en russe. Une foule d'invités, malgré le dosage parfait, le minimalisme acoustique.
Jessica Bailiff avec son timbre monocorde invoque les fées pour de molles danses fragiles et poético-sombres. Une prière à la mélancolie.
Jessica Bailiff 2006 « Feels like home » label : kranky
échelle de richter : 7,4
support cd
après 10 écoutes
www.kranky.net/artists/bailiffj.html
www.brainwashed.com/jb
Christina Carter, elle, est toute seule avec guitares et clavier. Elle a joué aux côtés de son compagnon Tom Carter au sein de Charalambides. Comme Jessica, elle est sombre et danse avec les oréades. Sa musique répétitive corrompue par un clavier paranoïaque convoque les Windsor d' « Emotional rescue ». Sa voix Movietone joue comme Sylvian en rompant avec l'ensemble. Et toujours ce clavier rêveur qui vient injecter la toxine.
« re-found mary » en apogée poison annihile son chant.
« do not love a woman », comme un coma fou arabisant aux allures de PJ, sous des guitares jazz de Vincent Gallo.
Si Tom Carter se balade toujours dans la stratosphère avant-gardiste de son art expérimental, Christina est restée près du ruisseau, dans les sylves brumeuses et magiques, tout prêt de Jessica.
Une transe à la mélancolie.
Deux albums Kranky légèrement barrés, gris, avec un doux jeu toxique d'engourdissement sensuel de petites sirènes folks.
Christina Carter 2008 « Original darkness » label : kranky
échelle de richter : 7,8
support cd
après 10 écoutes
www.kranky.net/artists/carterc.html
Jessica coupe illico la chique au piano, le tut, dès les premières secondes, pour des cordes de guitare, branchée ou pas. Le trouble est total sur «spiral dream», ambiance dérangée, martelée, chanté en russe. Une foule d'invités, malgré le dosage parfait, le minimalisme acoustique.
Jessica Bailiff avec son timbre monocorde invoque les fées pour de molles danses fragiles et poético-sombres. Une prière à la mélancolie.
Jessica Bailiff 2006 « Feels like home » label : kranky
échelle de richter : 7,4
support cd
après 10 écoutes
www.kranky.net/artists/bailiffj.html
www.brainwashed.com/jb
« re-found mary » en apogée poison annihile son chant.
« do not love a woman », comme un coma fou arabisant aux allures de PJ, sous des guitares jazz de Vincent Gallo.
Si Tom Carter se balade toujours dans la stratosphère avant-gardiste de son art expérimental, Christina est restée près du ruisseau, dans les sylves brumeuses et magiques, tout prêt de Jessica.
Une transe à la mélancolie.
Deux albums Kranky légèrement barrés, gris, avec un doux jeu toxique d'engourdissement sensuel de petites sirènes folks.
Christina Carter 2008 « Original darkness » label : kranky
échelle de richter : 7,8
support cd
après 10 écoutes
www.kranky.net/artists/carterc.html
3 commentaires:
Heureux de pouvoir laisser un commentaire. Effectivement PJ pour moi. J'aime beaucoup. Merci de la découverte.
Je ne connais pas Christina Carter: A découvrir!
Jessica: Sublime --- comme il se doit.
Serge Zéni.
Oui;;; ces filles sont biens toutes les deux chez Kranky, une belle coïncidence.
Bienvenu ici Serge.
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