Une jolie symphonie pop à la Colin Blunstone émane de cet opus 69, le deuxième et dernier de TS Bonniwell. Il y a surtout « Black snow » comme un hymne à la solitude, un piano impitoyable, des tambours graves, des violons qui viennent tout immerger.
Thomas Harvey « Sean » Bonniwell est un songwriter américain, membre et guitariste du groupe The music machine entre 65 et 69. Du garage psyché à l'époque. Seul, c'est sa voix de crooner romantique avec des mélodies exaltées, de sublimes ballades symphoniques.
Beau comme un Mickey Newbury, cette réédition 2012 est une fraiche surprise, une bouffée d'oxygène. Morriconien.
Symphonique, les ballades de Blunstone partent très loin, vers les mêmes contrées chimériques que « Five leaves left » de Nick Drake.
Comme The music machine, The zombies se séparent à la fin des 60's. Colin Blunstone s'en échappe pour une discographie beaucoup plus étoffée, sa dernière sortie date de 2009. Bonniwell quand à lui a disparu l'année dernière.
De la pop symphonique et féérique pour un dimanche ensoleillé, une britannique, une outre-atlantique. Lumières fantasmagoriques.
T.S. Bonniwell 1969 « Close » label : capitol (real gone music)
http://realgonemusic.enstore.com/item/ts-bonniwell-cd
Colin Blunstone 1971 « One year » label : epic
http://www.colinblunstone.com/
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