jeudi 24 avril 2014

Stanley Brinks and the Wave Pictures


On a perdu les frères Herman Dune dans la glue EMI, usine à phagocyter les inspirations, la productivité et la fibre artistique authentique.


Perdu, enfin presque, il y’en a un, détaché depuis quelques années, qui œuvre et entretient la légende, comme quoi il aurait 100 albums à son effectif. Fuyant l’industrie, lâchant les frangins frangine, il est parti vivre à Berlin tout en gardant une politique de liberté et de Do it yourself. Il apporte lui-même ses gravures et pochettes chez le disquaire (Ground Zéro Paris par exemple).

La voix jumelle du groupe s’autoproduit sous le nom de Stanley Brinks, André Herman Düne crée, produit, joue, chante, il est le maître du Lo-Fi et des écritures brutes de blues bancals et vachement bons. Des pièces rares à choper comme on glane, impossible de le suivre, faut s’enfoncer, fouiller, s’insinuer et ferrer l’objet. Ses potes, les Wave Pictures avec qui il partage l’affiche…depuis quelques années aussi.

C’est comme il sait le faire, ça sent « Off the light » à plein nez, la période Herman Düne avec un « ¨ », qui nous remuait. C’est jouissif, ludique, libre, live et débonnaire.



Stanley Brinks and the Wave Pictures 2014 “Gin” label : fika



3 commentaires:

Sb a dit…

Ah merci pour la chronique... Je comprends mieux. Je n'avais toujours pas tilté que c'était une histoire de frangins.

charlu a dit…

:D..merci à toi, je savais pas pour cette nouveauté, j'ai fait les courses chez toi, et celui-là est au dessus des autres..l'est vraiment très bon. Avec une petite connotation de musique traditionnelle juive clarinette qui ajoute à sa guitare écorchée.
C'est mon avis perso, mais je le préfere aux deux autres ;D

-> a dit…

no hablo francés, pero si llegas a entender algo... gracias por la música

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