Ne vous fiez pas à la pochette, Holly
n’est pas une fille fatale au corsage pastel plat tombée en
pâmoison devant un coucher de soleil de fin d'été sur une colline fleurie. Holly est sapée
pour le dancefloor rétro sans fleur dans les cheveux, l’ancien R’n’B teinté de jazz
blues. Holly est chaude bouillante, hyper chaloupée avec la gorge
ruisselante et l'iris humide.
Le deuxième album de Nick Waterhouse
aurait mérité une fille des années Playboy avec une marée de
cuivres derrière les hanches. « Holly » est un brûlot
soul qui nous emmène directement dans les 50's voire les 60's, un
peu comme le fait Mayer Hawthorne depuis cinq ans. De plus, tous les
deux ont le même physique et se disputent les lunettes de Buddy
Holly.
Retro ou anachronique, le nouvel album
de Nick Waterhouse est une introspection ardente et pertinente dans
le R’n’B cuivré d’une autre décennie. Y'a du monde derrière
et c'est pas des manchots.
Nick Waterhouse 2014
« Holly » label :
innovative leisure
1 commentaire:
Oui, ce disque renvoie à d'autres époques. Moi j'trouve la pochette complètement décalée.
Faut que je trouve le premier.
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