La rose de Noël, belle dans son écrin
blanc vient faire la nique aux roses et rouges qui ne peuvent
survivre aux frimas. Discrète sous les feuilles bouteilles, son cœur
à elle est tilleul, et viennent lécher la lèvre du pétale, juste
histoire de dire que cette rose là est plus proche de l'herbe que
ses sœurs reines ou princesses du ciel.
Le rose meure en vielle peau de cigale
que les vanneaux chassent par leur pointillisme nuageux au dessus des
champs retournés, des vagues faces au froid.
La blanche discrètement jaillie, avec
sa tige pleine de taches de rousseur.
J'ai un figuier qui pousse plus que je
ne l'espérais contre ma façade blanche, un parterre de roses de
Noêl s'y abrite. Tous les deux resplendissent... du blanc.
La rose blanche sort des feuilles vert
bouteilles, discrètement de la terre détrempée, celle qui s'endort
après les vendanges. La lumière est courte, le soleil en peau de chagrin démissionne. La blanche nous éclaire de son tendre abat-jour de peau laiteuse.
Je ne sais pas pourquoi, dés que
j'écoute Barbara, je pense à une rose blanche. La belle d'automne,
celle que l'on cueille en hiver. La rose de Noël.
Barbara 1967 « Barbara »
2 commentaires:
... et ce regard.
La rose, c'est aussi pour les épines?
Barbara son coeur a saigné (Il pleut..) et je pense qu'elle a fait saigner.
Oui..je sais que la rose rouge c'est sa vie.. Nantes.. le sang du cœur qui perle à travers les blessure de l'âme.
Mais la rose de Noël n'a pas d'épine. fantôme de draps..quand je l'écoute, je cueille une rose blanche d'automne :D
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