mercredi 27 juin 2012

Ty Segall & White Fence


Une pause garage rock avec un album qui a du chien, un peu comme la pochette du précédent album. Absolument hors du temps, « Hair » véhicule un plaisir généreux à jouer un album studio en live. Plaisir communicatif. C’est brut, cru, du Lo-Fi, c’est crédité par les psychédéliques Drag city.
Le rock basique de Ty avec sa brouette de défauts fait mouche, un poil barge juste ce qu’il faut. Le son balance sa sueur directement sur les 60’s, façon Lennon, Barrett, Byrds, du Beatles façon caverne un peu plus déjanté, mais avec une exactitude sonore d’époque. On peut même aller jusqu’au rockabilly des 50’s. Une belle touche de blues crade pour couronner le tout. On goutte la sauvagerie authentique à grand lampées de pintes et l’on montre les dents pour feindre une agressivité distordue.

La pochette, sublime, est une prise fish eyes couleur vieillotte et rappelle « Ragged glory »… la même rage dedans.
Solide récréation pour accueillir la canicule comme il se doit.

Ty Segall & White Fence 2012 « Hair » label : drag city
http://ty-segall.com/
http://www.dragcity.com/
échelle de richter : 5,9
support MP3
après 2 écoutes







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