Happé par la queue d'une comète, on avale d'urgence une pilule de dopamine avec un jerricane de Redbull et l'on s'injecte dans le casque un objet psychédélique incandescent.
La voix est proche d'Ozzy Osbourne et de John Frusciante, le jeu aussi. Pour le son, va falloir s'accrocher pour ne pas dérailler et être éjecté de ce manège démentiel. La bande son d'un grand huit surexposé à des néons fauves.
Convulsions de jerk endiablé, in extrémis s'accrocher à la convolvulacées, liane d'argent en son saturé, tronche de liseron à sucer la menthe rampante. Faut avoir la condition physique, faut laisser le produit agir pour sucer la rose des bois, pétale de rose sous le nœud d'un tronc opiacé. Acidité botanique, révulsion des hémisphères, érection du pylore, l'échine électrocuté, l'effet d'un Baby Woodrose est fatal, l'upercut d'une basse salope, d'un synthé cosmique et des guitares extasiées.
Baby Woodrose, c'est dix ans de carrière et neuf albums. Une urgence discographique, des idées sonores irradiées, du sexe et du jerk sidéral (façon Acid Mothers Temple)..et c'est vachement bon.
Baby Woodrose 2012 « Third eye surgery » label : bad afro
http://www.badafro.dk/
http://babywoodrose.wordpress.com/
échelle de richter : 7,9
support MP3
après 2 écoutes
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire