lundi 11 novembre 2013

Spencer Dickinson



J'ai surement négligé cet album à une époque, un moment où je croyais en voyant la pochette, qu'il s'agissait d'une bande son de western...ou de quelqu'un d'autre.
Il y a pourtant peu de chose à louper dans la discographie de Jon Spencer. Il se trouve ici, qu'il est associé aux deux frères Dicksinson, Luther et Cody, deux autres hors la loi au poils rugueux.

« (Chug chug) it's not ok » me tue.

« The man who lives for love » est un disque à placer dans les hauteurs des super bons disques de rock de tous les temps... aussi bon, même meilleur qu'un Stones, aussi jouissif qu'un Frank Black and the Catholics, des allures Iggy Pop, Hendrix.... du rock'n'roll lâché dans le garage, du rockabilly et du Boogie, du Blues abrasif, quelques ballades, du bon rock. Une tuerie même.
 

J'ai ignoré ce disque, je ne l'ai même pas reconnu dans les enceintes de mon disquaire qui le diffusait à fond, je connais pourtant ce son Jon Spencer blues explosion et de l'ACME.. rien, juste scotché sur place à ruminer.. « mais c'est quoi ça bordel ».
Ah ouaih, ok, tout me revient,.... autant pour moi, je suis out au blind test, je déconne à plein tube. Et pourtant c'est tellement évident.
 

Out, pas pour longtemps, comme punition à la lacune à remplir les latrines de mon inconséquence, je rentre avec ce disque et le passe en boucle avec le volume sonore nécessaire. Et je me flagelle des arrangements géniaux, des idées sonores live excitantes, du plaisir brut qui se dégage de ce set 19 tracks extraordinaire. Je me suis enduit du crade goudronneux et couvert des plumes de mon traversin pour ne plus dormir, traverser les ruelles de ma rue, devant les badauds baveux en bagnaude, et me suis vautrer dans un champs pour agoniser et pigner sur le blues 10min du final « I'm so alone ».

ps : il n'existe que deux albums sous ce nom associé. Des indispensables.


Spencer Dickinson 2006 « The man who lives for love » label : yep roc

 
 

7 commentaires:

cabinoffear a dit…

Putain de lourd, j'aime bien la pochette moi, très cinéma d'exploitation... Merci pour la découverte mec!

Sb a dit…

J'aurais également perdu au blind test même si j'écoute régulièrement le Jon Spencer blues explosion.

Ça cartonne sévère. Thanks.

charlu a dit…

Yes.. une grosse baffe, ce disk est bien planqué au rayon Spencer..l'avantage d'aller trainer chez les disquaires qui passent des opus de fou... 19 chansons, un marathon... ça kcé bon :D

charlu a dit…

..j'ai troqué contre la chanson cachée de Paulo sur le dernier.. z'avaient pas été jusqu'au bout :C.. z'avaient pas capté qu'il y avait une de ses plus belles chansons planquée dans le vide et le non-dit... j'étais content :D
ça fait bizarre de l'entendre dans un espace publique, les mecs étonnés.. l'impression d'être à poil ..mais je m'égare.. le Spencer est un virulent, un bluesman hors pair...

Alex De La Pop a dit…

Le morceau proposé est génial ! Ca me fait penser à Nick Cave version jeune et psychotique, avec une touche de Stooges.
Bonne pioche !

Till a dit…

Hop hop hop j'arrive. Je viens d'assembler quelques mots qui, mis bout à bout, écrivent INDISPENSABLE.

Gracias Charlu

charlu a dit…

J'savais que ça allait vous plaire un truc pareil.. jchui content :D

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...