C'est un gris Bayou, de la corde qui
colle au rocking-chair. John Hiatt se promène terreux, la foudre est
venue s'enfouir dans la poussière, avec en fond une menace orageuse.
La croute est cuite et se lézarde, le timbre tourbé comme pas
possible, le chant donne la pépie.
L'acoustique encaustique les esgourdes
et les caisses en bois.
Les cordes, on savait qu'elles seraient
là, tendues dans l'accord.
L'harmonica chante et Marlene racole.
Le vent et le banjo aussi.
Le batteur attend le clin d'œil pour
battre et le disque est à jubiler.
C'est du blues, du sec, du noir et
blanc, des chœurs gospels et de l'ivresse, c'est du Hiatt. 40 ans
après la parution de son premier album, John déboule à nouveau,
comme une alerte orange sur des émotions acoustiques.
John Hiatt 2014 « Terms of my
surrender » label : new west
4 commentaires:
pas encore écouté.Le monsieur je le suis depuis "Two Bit Monsters" à une époque obsessionnelle où je recherchais des "cousins" à Costello, Joe Jackson, Graham Parker, Bruce Springsteen, Lew Lewis ... et donc ce monsieur.
Je n'ai pas été toujours fidèle mais son "Bring the family" fut un autre grand moment.
... Et je tentais l'écoute du dernier, hein? Allez
Merci Charlu!!! Je suis dans la peinture jusqu'au cou mais j'apprécie les cadeaux in the box. A+
De nada Mylène, je sais pas si c'est un album pour peindre..mais stockes, c'est de l'easy listening...
Dev, le mec, je le suis en pointillé aussi, j'aime beaucoup le fait qu'il prenne dela bouteille.. celui-ci est encaustiqué, une patine acoustique pas dégueux.
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