jeudi 21 août 2014

John Hiatt 2014



C'est un gris Bayou, de la corde qui colle au rocking-chair. John Hiatt se promène terreux, la foudre est venue s'enfouir dans la poussière, avec en fond une menace orageuse. La croute est cuite et se lézarde, le timbre tourbé comme pas possible, le chant donne la pépie.

L'acoustique encaustique les esgourdes et les caisses en bois.
Les cordes, on savait qu'elles seraient là, tendues dans l'accord.
L'harmonica chante et Marlene racole.
Le vent et le banjo aussi.
Le batteur attend le clin d'œil pour battre et le disque est à jubiler.

C'est du blues, du sec, du noir et blanc, des chœurs gospels et de l'ivresse, c'est du Hiatt. 40 ans après la parution de son premier album, John déboule à nouveau, comme une alerte orange sur des émotions acoustiques.


John Hiatt 2014 « Terms of my surrender » label : new west
 

4 commentaires:

DevantF a dit…

pas encore écouté.Le monsieur je le suis depuis "Two Bit Monsters" à une époque obsessionnelle où je recherchais des "cousins" à Costello, Joe Jackson, Graham Parker, Bruce Springsteen, Lew Lewis ... et donc ce monsieur.
Je n'ai pas été toujours fidèle mais son "Bring the family" fut un autre grand moment.

DevantF a dit…

... Et je tentais l'écoute du dernier, hein? Allez

Mylène Gauthier a dit…

Merci Charlu!!! Je suis dans la peinture jusqu'au cou mais j'apprécie les cadeaux in the box. A+

charlu a dit…

De nada Mylène, je sais pas si c'est un album pour peindre..mais stockes, c'est de l'easy listening...

Dev, le mec, je le suis en pointillé aussi, j'aime beaucoup le fait qu'il prenne dela bouteille.. celui-ci est encaustiqué, une patine acoustique pas dégueux.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...