mercredi 19 février 2014

Cass McCombs 2013



Le périple d'un môme au sein d'un monde hippie, des histoires de marginaux, « Big wheel and others » est un album qu'on pourrait écouter pendant une cavale vers le grand Ouest, un double Lp 70's à bouffer des miles à perte de vue.
Cass McCombs a baroudé son talent un peu partout, sa vie aussi. Son americana des longs trajets est une aubaine pour un cerveau en fuite. Il réconforte aussi, comme un refuge sûr de folk, blues, country, rock, une diversité comme on traverse des villes et des contrées, un paysage qu'on connait.

Depuis quelques années Cass McCombs sort des albums solo. Ce double opus comme un itinéraire ensoleillé est parmi mes plus beaux disques de route de l'année 2013.



Cass McComb 2013 « Big Wheel and others» label : domino

5 commentaires:

Alex De La Pop a dit…

C'est très très beau ça. Waow. Je m'étais promis de l'écouter, moi qui suis passé à côté l'an dernier.
Merci d'avoir grandement accéléré le processus !

charlu a dit…

C'est vraiment un bon disk quand on aime Stefan Sufjan ou les frères Nourallah .. le double aurait pu freiner, mais c'est bon du début à la fin.

cabinoffear a dit…

Très bon cette affaire là!

Francky 01 a dit…

Merci Charlu car je connaissais Cass McCombs seulement de nom mais je n'avais aucun de ses albums.
Excellent disque de surcroît, une bien belle découverte un peu tardive. Et encore une excellente livraison 2013 de chez Domino. Ce label a vraiment rayonné l'an passé avec de très grandes œuvres:
Arctic Monkeys, Bill Ryder-Jones, The Pastels (oublié de mon top Indie), Franz Ferdinand, About Group, Ducktails (1 LP + 1 EP), Jon Hopkins, Matthew E. White (même si sorti fin 2012).....Que du lourd !!!
Domino, label 2013 ???
A +

DevantF a dit…

Me voilà récompensé. En gardant les chroniques et les liens je peux revenir sur une chronique de deux ans. Mais c'est seulement avec ma couverture de MAGIC de février 2014 et son interview que je me décide à l'écoute de son album.
Et je te lis et je vous retrouve deux ans plus tard.
En partie d'accord avec ton sentiment, sauf que moi il m'a fallu un peu d'écoutes répétées, trois ou quatre jusqu'à mi album pour enfin entendre.
Je trouve que son côté un peu "branleur" oblige à se pencher de plus près. Tu parles d'Americana, mais j'ai rapidement pensé à Kevin Ayers, justement pour ce côté indolent, limite paresseux. Pas d'effet de manche, pas de fureur, c'est juste ... comme ça.
Mais là, ça y est... De l'effort arrive le plaisir et enfin peut-être l'envie d'en parler à ma façon.
PS: le môme à une voix super, bien plus belle que son papa (je présume, son papa?)

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