mardi 25 septembre 2012

Adrian Crowley


Juste une pause « néautomnale » .. je tombe sur le dernier Adrian Crowley qui vient épouser les prémices d'ondes automnales, une bande son à la mélancolie d'octobre qui approche. J'ai vu ce soir les premières feuilles s'enticher de carotène, déjà les cartouches qui jaillissent dimanche et le lièvres stressé comme un capitaliste en plein krash … le ciel est épais, le blé d'hiver tendre.. et les corbeaux crânent.
Déjà « Season of the sparks » 2009 avait eu raison de ma gaillardise estivale, « I see three birds flying » qui vient de paraître, revient comme les saisons, mélancolie cyclique, pour un folk épuré qui se vautre entre Smog romantique et un Richard Hawley boisé. Et puis cette pochette que je jalouse que j'aurai voulu peindre à tout prix. Les teintes, le contraste, ce dégradé d'ocre et de gris, cette posture bucolique .. image en adéquation totale avec les chansons de cet artiste irlandais. Un petit coin vaste pour se retirer sous les cordes.
Le ciel est à se tordre ce soir, lourd un bleu gris crémeux chargé d'eau..je le scrute et je me dis que je n'ai encore rien fait... rien pris.

Adrain Crowley 2012 « I see three birds flying » label : chemical underground
http://www.chemikal.co.uk/artists/adrian-crowley/








5 commentaires:

charlu a dit…

bordel de bordel..manque qqchose au fond !!!!

Vers du Silence a dit…

merci Charlu : à la première écoute, c'est agréable... Je vais creuser.
Bises.

La Rouge a dit…

Je pensais que t'avais fais une nouvelle toile! :D

charlu a dit…

Ahhh, j'aurai bien aimé celle là. Quel paysage.. j'en ai des fois par chez moi des comme ça.

capitao a dit…

superbe

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...