lundi 18 décembre 2017

Adrian Crowley 2017



Adrian Crowley est un vieux pote que je n'ai jamais rencontré. Ou plutôt j'ai une telle intimité avec ses créations que j'ai l'impression d'écouter les confidences d'un proche plus ou moins éloigné, là juste à côté assis sur le même canapé. 

Matt Elliott avait aussi cette faculté particulière à venir foudroyer mon spleen, côtoyer ma grisaille.
Callahan enfoui, des brumes à n'en plus finir, pas de ciel, je tire un trait sur l'horizon.
Faire abstraction des repères.

C'est un fidèle ami musical qui vient discrètement causer au creux de l'hiver des ligneux dénudés, il chante la lumière à son plus bas.

Adrian Crowley 2017 « Dark Eyed Messenger » label : chemikal underground

2 commentaires:

cabinoffear a dit…

Sublime.
Découvert chez toi avec le précédent. Un compagnon hivernal idéal.

DevantF a dit…

A l'écoute, tu comptes davantage sur l'effet catharsis que sur l'identification ;-)

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...