Nous venons de subir la nuit la plus longue de l’année. La pénombre règne et le ciel gras collabore. Mais ça veut aussi dire que le soleil recommence à bomber le torse. Un hymne à ces quelques secondes de lumière en plus avec la plus belle réédition qu’il soit, trois albums de Mickey Newbury, ce crooner baladin, poète troubadour anarchiste rêveur folk coincé entre Dylan et Bacharach.
Dans la plus belle tradition des songwriter, Milton « Mickey » Newbury exprime sa poésie à fleur de peau à travers une discographie généreuse malgré sa relative absence dans les bacs.
Dans la plus belle tradition des songwriter, Milton « Mickey » Newbury exprime sa poésie à fleur de peau à travers une discographie généreuse malgré sa relative absence dans les bacs.
Au début, il fit la première partie de Sam Cooke et Johnny Cash au sein de son premier groupe doo-wop The Embers. Et si Newbury a une si belle voix, c’est qu’il y tenait le rôle de chanteur ténor. Puis vint l’armée et la pèche à la crevette sur un rafiot, comme Forest Gump, avant de se mettre à courir vers une utopie musicale qui l’isolera dans son propre studio d’enregistrement. Ce fantasme sonore, loin des sentiers battus des grosses majors, avec sa vision artistique personnelle est incarné ici par trois albums touchés par la grâce : « Looks like rain » 69 (une pluie d’été nous accompagne tout le long du disque), « San Fransisco Mabel joy » 71, « Heaven help the child » 73. Une trilogie américaine, un sommet de pureté qui influencera Waylon Jenning, McCartney, Tom Waits, Elvis …. Et une pléthore de ses ballades douces et sucrées seront repris par toutes les vedettes américaines (Ray Charles, Orbison, Joan Baez, Presley, Cash….).
On peut se tordre de douleur devant la beauté de chacune des pièces qui compose ce merveilleux petit coffret alimenté d’un quatrième cd d’inédits. Le niveau de frissons dépasse les limites tolérables. De la crème folk, beau comme un vitrail, pour les croyants du songwriting qui ont toujours eu la foi.
Idéal sous le sapin, l'offrande par excellence.
On peut se tordre de douleur devant la beauté de chacune des pièces qui compose ce merveilleux petit coffret alimenté d’un quatrième cd d’inédits. Le niveau de frissons dépasse les limites tolérables. De la crème folk, beau comme un vitrail, pour les croyants du songwriting qui ont toujours eu la foi.
Idéal sous le sapin, l'offrande par excellence.
C'est le label follement boisé Drag City qui vient d'éditer les Lp de Newbury. Rien d'autre de disponible.
Mickey Newbury 2011 « an american trilogy » label : saint cecilia knows
http://www.mickeynewbury.com/
http://www.anamericantrilogy.com/
http://www.mickeynewbury.com/
http://www.anamericantrilogy.com/
échelle de richter : 9
support cd
après 3 écoutes
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1 commentaire:
Merci pour cette découverte Charlu, je vais fouiller sur la toile pour en savoir plus...
Biz.
Yom
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