Samedi : c'est les emplettes, ramène ce qu'il y a de mieux
Le samedi, c'est l'inverse du dimanche, ça culmine, faut s'affairer et faire rêver. Pas le temps pour les nappes, l'ambiant attendra les latences. Des tonnes de trucs à faire, faut une injection toxique, et puis faut aussi balayer les trucs pourris écouter la semaine …. Festif, actif, subversif, facile et talentueux. Mais faut des mots aussi, dompter un « Cheval de feu » pour le cas où l'on dévale dans les ravines tard le soir, quelque chose dans le vent , une turbulence, une décadence, une contredanse, le trafic des emplettes plongé dans le capitalisme pour que la Chine s'éveille..on est tous chinois, alors faut la pèche.
Ne pas trébucher le samedi, ça c'est pour demain. Et puis le samedi on risque la rupture, « porque te vas dentro la luz oscura? »..faut assurer pour pas qu'elle se barre.
Il faut « prendre corps », avoir de l'audace, se caler dans la queue de la météorite, même si tout ça flotte dans des vapeurs de mirage. Il faut du solide le samedi, du très très bon, ce qui se fait de mieux.. du baratin, des baragouines, de l'onéreux, ça coute un max un samedi... « arrête arrête, mais continue encore »....
Le samedi on veut tous sentir le souffle de la mort dans la feinte des farces et attrapes, dans la fente qui attrape..merde « attrapes ma main, on descend du train ». Je suis prêt à sauter.
C'est chaud le samedi, y'a des voix izhiatiques dans la foule qui gonfle, mais y'a du monde partout le samedi, ça cause fort sur le zinc, on a envie de « prendre corps » façon Gainsbourg. On cherche des idées cadeaux pour ce soir et on se triture le bulbe en feuilletant un beau livre sur Basquiat..on referme vite, c'est pas le jour, sinon, ça sent la soirée trash nocive. Alors on cherche un rayon de soleil dans cet attroupement urbain mercantile. Et puis basta, nib, marre l'esprit se barre sur ce « rayon de soleil »... tout devient sourd, l'âme glisse......
« nous sommes partis dans la forêt , là-haut où ça grimpe, guidés dans un sentier de lumière, par les oiseaux et par le vent, on a découvert une clairière, à flanc de colline, au soleil, on s'est allongé dans l'herbe, on a fermé les yeux, mais juste avant de s'endormir, elles ont apparues, des femmes, dansantes, blanches, des étincelles, vives, nombreuses, une espèce d'enchantement, un délire sans aucun doute, je respirais l'ombre de leur parfum, je ne pouvais pas les toucher, on ne pouvait pas non plus leur faire l'amour, même si on en avait très envie, on les regardait tournoyer autour de nous, on avait comme perdu la raison, pourtant on avait rien bu, peut-être l'ivresse des hauteurs, le vertige du printemps...Tu savais que beaucoup de femme ont une âme de guérisseuse, elles ont posé leurs mains sur nous, on a tout de suite senti une chaleur se répandre dans tout le corps, un courant d'énergie pure, agissait à l'intérieur, ce qui était tordu se redressait, ce qui était obscur s'éclaircissait, ce qui était cadenassé se déverrouillait, après tout a changé, on était vif, léger, ouvert, lumineux. Alors elles ont commencé à nous parler, c 'était en quelque sorte toutes les femmes qu'on avait aimées, mère, filles, amantes, légitimes, illégitimes, sœurs, amies, grand-mères, arrière grand-mères, c'était l'heure des secrets, des solitudes, des abandons, regrets, absences, trahisons, mais aussi des joies, des fous rires, des extases et de l'amour absolu.... » ("L'ivresse des hauteurs" avec JL Trintignant).
Y'a du monde à la caisse et je rêvasse, elle pourrait sourire la caissière, merde, c'est nous qu'on paye quand même.. T'as vu, j'ai pris le nouvel ArthurH pour ce soir « Baba love »..ça va l'faire, ça le fait toujours avec le Bachibouzouk. Toute façon c'est ce qui se fait de mieux en ce moment.
Le paradis, il est pas chinois, il est H.
Ne pas trébucher le samedi, ça c'est pour demain. Et puis le samedi on risque la rupture, « porque te vas dentro la luz oscura? »..faut assurer pour pas qu'elle se barre.
Il faut « prendre corps », avoir de l'audace, se caler dans la queue de la météorite, même si tout ça flotte dans des vapeurs de mirage. Il faut du solide le samedi, du très très bon, ce qui se fait de mieux.. du baratin, des baragouines, de l'onéreux, ça coute un max un samedi... « arrête arrête, mais continue encore »....
Le samedi on veut tous sentir le souffle de la mort dans la feinte des farces et attrapes, dans la fente qui attrape..merde « attrapes ma main, on descend du train ». Je suis prêt à sauter.
C'est chaud le samedi, y'a des voix izhiatiques dans la foule qui gonfle, mais y'a du monde partout le samedi, ça cause fort sur le zinc, on a envie de « prendre corps » façon Gainsbourg. On cherche des idées cadeaux pour ce soir et on se triture le bulbe en feuilletant un beau livre sur Basquiat..on referme vite, c'est pas le jour, sinon, ça sent la soirée trash nocive. Alors on cherche un rayon de soleil dans cet attroupement urbain mercantile. Et puis basta, nib, marre l'esprit se barre sur ce « rayon de soleil »... tout devient sourd, l'âme glisse......
« nous sommes partis dans la forêt , là-haut où ça grimpe, guidés dans un sentier de lumière, par les oiseaux et par le vent, on a découvert une clairière, à flanc de colline, au soleil, on s'est allongé dans l'herbe, on a fermé les yeux, mais juste avant de s'endormir, elles ont apparues, des femmes, dansantes, blanches, des étincelles, vives, nombreuses, une espèce d'enchantement, un délire sans aucun doute, je respirais l'ombre de leur parfum, je ne pouvais pas les toucher, on ne pouvait pas non plus leur faire l'amour, même si on en avait très envie, on les regardait tournoyer autour de nous, on avait comme perdu la raison, pourtant on avait rien bu, peut-être l'ivresse des hauteurs, le vertige du printemps...Tu savais que beaucoup de femme ont une âme de guérisseuse, elles ont posé leurs mains sur nous, on a tout de suite senti une chaleur se répandre dans tout le corps, un courant d'énergie pure, agissait à l'intérieur, ce qui était tordu se redressait, ce qui était obscur s'éclaircissait, ce qui était cadenassé se déverrouillait, après tout a changé, on était vif, léger, ouvert, lumineux. Alors elles ont commencé à nous parler, c 'était en quelque sorte toutes les femmes qu'on avait aimées, mère, filles, amantes, légitimes, illégitimes, sœurs, amies, grand-mères, arrière grand-mères, c'était l'heure des secrets, des solitudes, des abandons, regrets, absences, trahisons, mais aussi des joies, des fous rires, des extases et de l'amour absolu.... » ("L'ivresse des hauteurs" avec JL Trintignant).
Y'a du monde à la caisse et je rêvasse, elle pourrait sourire la caissière, merde, c'est nous qu'on paye quand même.. T'as vu, j'ai pris le nouvel ArthurH pour ce soir « Baba love »..ça va l'faire, ça le fait toujours avec le Bachibouzouk. Toute façon c'est ce qui se fait de mieux en ce moment.
Le paradis, il est pas chinois, il est H.
20 commentaires:
ah il peut être fier le père Higelin, ses deux marmots assurent vraiment. Arthur H je l'ai vu pour la première fois il y a très longtemps il venait de sortir son quai n° 3. Je me souviens de la participation de Manu Dibango et toujours au rayon bassiste Brad Scott qu'on retrouvera avec notre Babash tant regretté pour la tournée des Grands Espaces.
Quant à Izia je n(ai pas écouté son second album, mais le premier est dans une veine ABSOLUMENT rock n roll, et le line up du groupe assure vraiment. J'ai lu ici et là certaines critiques négatives sur la donzelle mais je m'en fiche pour moi elle sonne "presque" comme Janis et c'est déjà énooooorme.
Bravo pour ton choix, le Baba love est effectivement un des disques du moment..
N'en déplaise au Moods !
Merdouille, y'avait trop de fautes et je dois partir mais je reviens demain matin vous commenter. Excellent choix et magnifique chronique!
@ Jimmy : Dans mes bras mon Jimmy !
Sans compter que l'enseigne Prisu a disparu depuis bien longtemps.
C'est pas parce qu'il fait gris dehors, qu'il faut se mettre à gueuler comme ça.. déjà Calvi, Florence and the machine (une horreur) etc etc.. En fait c'est moi, juste moi, les grosses voix m'effraient, je me barre en courant. Il faut avouer qu'Izia balance le rock talentueusement.
Ceci dit, le Arthur tient le cap depui strès longtemps. Moins jazz, il a quand même pris de la bouteille et est devenu une valeur sur. Je suis rentré dans son monde avec "Trouble fête"..puis le techno "madame x"..puis mon très grand faible pour ADIEU TRISTESSE 2005... "la chanson de satie".. et je trouve (ouaih j'en rajoute une couche) que la voix de Feist lui convient mieux .. "l'homme du monde " est un disk commercial mais puissant, moins instinctif, mais très travaillé... pas grand chose à jeter.
Arthur H c'est ce qui se fait de mieux par ici.
J'ai connu aussi Arthur avec Trouble-Fête... la pochette qui m'avait attirée et puis ce spectacle à Québec ou je suis définitivement tombée amoureuse de ses grandes oreilles. Quel charisme cet homme et puis la voix... Oufffff! Déjà que lepadre c'est quelque chose.
Voilà déjà un bon moment que je me dis qu'il faut que je m'intéresse au fils de... Cette galette sera le prétexte à découvrir son répertoire.
Quant à la p'tite frangine, c'est ce qui est arrivé de mieux au rock depuis très longtemps. Son 2ème album est une vraie bombe à fragmentation. Son rock s'est légèrement adouci (quoique ???) mais a pris une jolie patine qui le fait accéder à la catégorie supérieure... la catégorie des boss (et des bossesses !!!).
Et comme dis le grand philosophe Jimmy du Club des Mangeurs de Disques (ouaih, en plus c'est un aristo !!!) : 'tain quelle famille !
Mon album préféré chez le Arthur reste Negresse Blanche.
On peut effectivement qualifier L'Homme du Monde d'album commercial, mais alors pour ce coup le propos n'est absolument pas réducteur ni péjoratif. Du commercial comme ça j'en prends des brouettes au petit déj.
@ Keith : Mille fois ok avec toi sur la môme Izia. Tiens je m'en vais m'écouter de ce pas le second album.
Je l'ai mais pas encore écoté. Véritablement tombé sous le charme de sa voix ... Content qu'il n'a pas repris le phrasé de son papa, je ne le supporte pas ... Chez les autres, juste Higelin. Allez savoir pourquoi
Une bonne fois pour toute, j'aimerais qu'on arrête de qualifier une musique de commerciale, de façon péjorative, voire dédaigneuse. Tout artiste qui enregistre un disque le fait pour vendre sa musique et par la même vivre de son art en récoltant assez d'argent. L'obsession première du chanteur, du musicien, de l'écrivain ou du peintre est la diffusion de son talent au plus grand nombre. Il s'agit tout simplement du commerce de l'art. Si mister H décide un matin d'abandonner la touche jazz qu'il apporte à ses compositions, n'est-ce pas tout simplement qu'il a envie d'évoluer, de s'aventurer sur d'autres voies ? Touche jazz ou pas, la démarche est tout autant commerciale. Dans le milieu artistique, on emploie donc trop souvent le terme de "commercial" pour dire : "voilà, un artiste qui a du succès".
Est-ce qu'on dit d'un boulanger qu'il est commercial quand il propose un pain de qualité ???
http://www.youtube.com/watch?v=_7GYI2Knm7s
finiront par nous trier...
dans leur logique.
on aspirait à mieux ?
se donner les moyens, c'est déjà abdiquer.
effacer.
http://www.dailymotion.com/video/x3prhv_free-mouse-qui-fait-des-bulles_fun
bise
http://www.youtube.com/watch?v=RHsDa9_HSlA
l'éternel retour en arrière
celui qui nous guide vers demain
POINT
je ne suis rien et je suis décharné.
je peux creuver.
mais tu me retiens.
je peux sortir l'ôde à la petite fille
si je m'en donne la peine, quand je l'aime
mais qui reviendra le lendemain ?
ils nous observent...
c'est nul.
vas t'en leur expliquer...
http://www.youtube.com/watch?v=3l5c1DDSuHQ
http://www.youtube.com/watch?v=bdtdF4IqnXo
j'ai jamais su ce qui était vrai
http://www.youtube.com/watch?v=E_lBiKJ0hu0&feature=related
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=Gd8FborsLNc&feature=endscreen
Kif.. d'accord avec tes propos, le commercial ne doit pas faire fuir.. je me suis remis 'L'homme du monde " du coup... et je ne vois pas grande différence avec son art en général..à part une belle campagne de pub, une énorme production et un album qui pulse en puissance, des moyens qu'on lui offre pour se propulser...et franchement il les utilise bien.
ça me fait penser à Herman dune... autoproduction pas couteuse à vendre 1000 album, puis grosse production dans une major à vendre 10000 albums..eux au final, ils touchent pareil. Un frère s'est barré du coup, pour s'autoproduir encore plus marginalement. Est ce qu'on y perd au change ???
Je ne tranche pas.. j'aime Les herman dune, et aussi andré... et je préferre Arthur H 2008 au bachibouzouk !!! Je pense aussi qu'il s'agit d'une évolution.
Merci pour vos réactions ... Si un jour on me donne les moyens d'encadrer tous mes tableaux .. jele fais ??? je sais pas encore, je pense que oui.
Abdiquer .... dans l'embourgeoisement de son art ?? arréter de se salir ??? prendre un clinex plutot que d'éjaculer dans les fougères ??? J'aimerai bien avoit les réponses... ceci dit, heureux de ton retour ici JP..j'ai loué du JL Lewis avec tes conneries ..
BIZZZZZ EHH c'est dimanche, je balance.
Hello amigos.
Je suis Arthur H depuis.....longtemps et j'aime son évolution tranquille. Le dernier était plus électro mais pas + commercial même si il l'a un peu plus vendu (et où est le mal ??).
Je ne l'ai pas encore mais le peu que j'ai écouté + la beauté de la pochette inaugure du bon.
D'après ce que tu en dis, habitué de venir ici et de tes analyses, il me semble que je devrais aimer. On verra !!!
A +
Oui Francky..tu peux y aller tranquille, on se plante rarement avec le H.. moi aussi j'aime bien sa lente avancée et sa liberté de faire dans la grande visibilité et dans l'underground. Une valeur sur quoi.
Et, toi le visionnaire artistique des pochettes, avec le recul, tu as vu les thèmes de couleur ArthurH et Nick Cave ????
Puis la ressemblance pourrie de Mccartney et balavoine ??? arrff pas fait exprès.
A Très +++++
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