samedi 10 septembre 2011

Red Hot Chili Peppers




Les rebelles rempilent. Depuis un moment déjà. 95 environ. Toujours aussi affligeant depuis. J'ai eu l'occasion d 'écouter le dernier Red Hot, ou plutot d'entendre, et comble de l'aseptie, John Frusciante n'est plus de la partie.


Je me souviens de la période « fusion » où l'on rangeait Red hot à l'époque, mais aussi Rage against the machine. La fusion a disparu logiquement et l'âme du groupe aussi. A l'époque, chaque album des Red Hot apparaissaient avec plusieurs semaines de retard. Les contrats ont pris le dessus depuis qu'ils rempilent. J'ai écouté le nouvel album des Red Hot, juste un billet d'humeur, j'aime trop les albums de Frusciante, je déteste mettre de l'eau dans mon vin. Je retourne en 91 pour écraser ce que je viens d'entendre.


Red Hot Chili Peppers 2011 "i'm with you"


échelle de richter : 1,9

7 commentaires:

jp le boa a dit…

z'ont rien fait de très édifiant depuis blood sugar sex magik.

voila

et frusciante braille bien, mais sans plus.

charlu a dit…

exact JP tout le meilleur est pendant et avant "Blood"... beaucoup plus interressant du côté Frusciante.. mais tu n'aimes pas trop le blues je crois.. il a aussi fait dans qq disc expérimentaux pas dégueux.
Quand tu penses qu'à l'époque, ces mecs là étaient la bète noire de toute l'Amérique !!! c'te mutation

Anonyme a dit…

y'avait de quoi flipper, vu que le chanteur avait du sang indien!!

mais j'ai jamais trop capté leur trip des ampoules au woodstock de 99. sont dadas et sérieux en même temps, punks et rigides, bourrés de frics et rebelles. un peu comme iggy. américains jusqu'à l'os, en fait. pi le blues, j'adore, mais j'ai tellement eues de périodes que je m'essouffle. le dernier qui m'ait surpris de par sa teneur émotionelle, une fois, c'est skip james et son cypress grove. héhé, pi d'ailleurs les red hot s'étaient appelés comme ça en l'honneur d'une chanson enregistrée par robert johnson, une des plus "rock" de tout son répertoire, sorte d'ovni digne des scéances accoustiques du gun club de jeffrey lee pierce. les red hot l'avaient enregistré eux même à leurs début.
frusciante m'a plu à moment donné de par son côté bordélique et improvisé, carrément écorché dont le mal te rendre dedans comme celui d'un vrai sorcier, parfois, mébon, héhé, des fois, c'est dur à supporter d'entendre quelqu'un se faire écorcher les tripes en titubant sur des accords mal assurés en boucle. sans compter que c'est un super zikos, mébon, la pikole...

bye!

charlu a dit…

J'ai lâché prise comme une bète après "Blood...". Toujours une oreille qui traine pour les riffs de Frusciante.
Perso le blues, y'en a tjrs un peu qui traine par ci par là.. Jeffrey géant..mais je connais pas Skip james..je vais fouiller, ça m'intrigue ce truc.
Pour la picole..y'en a pas des masses qui sucent des glaçons.
Et vive les indiens et les sorciers.

A+

Anonyme a dit…

http://www.youtube.com/watch?v=54y6QwJCEj4&feature=fvst

me rappelle un moment de stupeur avant d'aller m'apaiser dans les vapeurs d'un bain bouillant, quelques années auparavant. alan wilson de canned heat a du s'inspirer de ce gars là. ça me parait évident.

http://www.youtube.com/watch?v=audxGqo5AkQ

(super chorégraphie de la part des joueurs de flute, t'avoueras...)

charlu a dit…

Génial la découverte Skip..du roots man... et Canned..trop bon ça, je préfére même..j'aime le blues métissé à qqchose..je suis un ravagé des Jethro Tull (autre chorégraphie héron blues/pop) .
Taj Mahal, aussi c'est terrible..
Ceci dit, assez géant ton rapprochement Skip/canned...
Et hyper gros méga fan de Marielle...le mec Con comme la lune.... héro de Seria...etc etc

Anonyme a dit…

j'adore Marielle moi aussi, aussi con qu'une lune se matant la fesse cachée dans chacune de ses interventions. on peut prendre ça comme du puéril (marielle est comme noiret, il n'aurait rien été sans sa "gueule"), mais je doute que la finesse cachée que je perçois ne soit autre qu'un fil ténu de plus dans le continuum nous menant à l'espérance d'une non-voie se retrouvant la face par-terre un soir de crève sous le joug de l'impuissance retrouvée en son jus pourléchant les amygdalles de ce con faisant de la radio comme on largue une caissière de supermarché après avoir eu honte d'avoir cru en elle et avoir accepté de lui présenter sa mère sous couvert de bones intentions...

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...