Quand une trace d'emprunte huileuse raye la vitre embuée d'une verrière livrée aux songes, et que le charbon encrasse les poumons de la nuit dans une respiration grasse de chine, des rêves d'espace implosent les murs et le plafond. La crasse sue et sécrète le lapis-lazuli. Cette crasse qui vient du fond des entrailles, celles que l'on ne contient plus, hauteur ou profondeur, ciel abyssal.
Les baleines glissent sur Oren Ambarchi à quelques constellations d'ici dans le calme le plus absolu, les cordes pleureuses d'Hilmarsson lèchent la lande froide et ouvre la terre d'une lave fraiche qui coule dans un orgasme visqueux.
Les voyages immobiles sont des doigts de hasard qui se posent sur un coin du globe. L'outremer bouteille s'évapore dans les airs, une flèche, un toit, une présence au loin, une âme. Des tambours lointains frappent les tempes. Des cœurs persistent et battent.
Entre deux, au milieu de l'océan, Hilmar Hilmarsson qui a cottoyé Hafler trio, Current 93, The elgar sisters épouse ici Sigur Ros pour un hymne de cordes et d'effets mesurés. Un hymne à l'océan, au terres celtiques, aux flèches, aux toits, aux âmes qui gravitent alentours.
Une ultime respiration de fumée avant extinction, avant le rêve. Un grondement sourd happe des cordes sèches et engloutit la force d'aller plus loin. Le voyage immobile se pose là, sur cette petite île volcanique et intrinsèque.
Les étang-du-nord envoutent comme un chant de sirène. Je suis prêt de mon pic d'ardoise et j'implore le bleu abysse outrageusement outremer. Et je voyage, immobile.
Hilmar sur son violon, l'archet de Sigur sur une guitare, l'ïle-de-la-Madeleine de bleu profond, la Beauce océanique, l'île d'Orléans, c'est beau comme Chartres.
Les baleines glissent sur Oren Ambarchi à quelques constellations d'ici dans le calme le plus absolu, les cordes pleureuses d'Hilmarsson lèchent la lande froide et ouvre la terre d'une lave fraiche qui coule dans un orgasme visqueux.
Les voyages immobiles sont des doigts de hasard qui se posent sur un coin du globe. L'outremer bouteille s'évapore dans les airs, une flèche, un toit, une présence au loin, une âme. Des tambours lointains frappent les tempes. Des cœurs persistent et battent.
Entre deux, au milieu de l'océan, Hilmar Hilmarsson qui a cottoyé Hafler trio, Current 93, The elgar sisters épouse ici Sigur Ros pour un hymne de cordes et d'effets mesurés. Un hymne à l'océan, au terres celtiques, aux flèches, aux toits, aux âmes qui gravitent alentours.
Une ultime respiration de fumée avant extinction, avant le rêve. Un grondement sourd happe des cordes sèches et engloutit la force d'aller plus loin. Le voyage immobile se pose là, sur cette petite île volcanique et intrinsèque.
Les étang-du-nord envoutent comme un chant de sirène. Je suis prêt de mon pic d'ardoise et j'implore le bleu abysse outrageusement outremer. Et je voyage, immobile.
Hilmar sur son violon, l'archet de Sigur sur une guitare, l'ïle-de-la-Madeleine de bleu profond, la Beauce océanique, l'île d'Orléans, c'est beau comme Chartres.
Hilmar Orn Hilmarsson & Sigur Ros 2001 "Angel of the universe" label : fat cat
support cd
après 100 écoutes
3 commentaires:
Se vautrer en silence dans du coton..j'aime.
merci pour tes retour, j'ai le sourire aussi.
xxBizxx
Terriiiiiiiiiiible ce tableau ! T'es un vrai virtuose, le hendrix des pinceaux !!!
Sigur Ros, j'aime beaucoup, je trouve qu'ils ont une conception de la pop très avant gardiste, personnelle et ouverte aux autres influences.
Mon préféré est l'album sans titre, "( )" de 2002. Je l'ai énormément utilisé quand je pratiquais la relaxation/sophrologie. Le plane assuré !!
Whouahh merci Francky..hendrix du pinceau.. c'est trop d'honneur.. je vais essayer avec la langue promis..tu me mets la pression, l'huile c'est dégueux à sucer.
En fait j'utilise rarement le bleu outremer, je suisplus cobalt .. mais le ciel de Carl m'a affolé, plus les balaeines sur les étangs-du-nord.. mais je me suis arrété en Islande pour réaliser ce tableau beauceron.. la prochaine fois j'irai là bas.. avec Oren Ambarchi.
Mon préféré de Sigur, c'est le premier "quasi", avec le foetus sur fond....bleu intense.
A+
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