PJ Harvey est venu mettre le désordre dans mon cerveau, exploser ma discothèque... éparpillée, il a fallu tout ranger, et après m'être attardé sur quelques vieux disques, j'ai groupé quatre nouveautés pour un dimanche calme et paisible..la bande son:
Jim Yamouridis est né à Melbourne, d'une famille grecque expatriée dans cette grande métropole australienne, vaste terre d'accueil et deuxième ville Grecque planétaire. Il a tout appris de la musique là bas, avec une pointe de tradition. Si le clan Yamouridis rejoint les contrées grecques, Jim lui assouvit un fantasme fou et radical de venir revivre, repartir à zéro dans le massif central, pas loin de Jean-Louis Murat, autre baladin au blues épidermique. Et sa musique pourrait se résumer à ce parcours original, un blues folk épuré piqué de tradition grecque.
Il est projeté sur scène par le biais d'une première partie de Belle & Sebastian en 2008 pour revendiquer « Travelling blind » , l'album de l'époque.
PJ Harvey séduite, a repris « The rider » de ce disque, pour une session live en compagnie de John Parish, pour le reste c'est discrétion absolu. «Into the day » notamment sort ces jours-ci dans une surdité unanime.
Sa voix flotte sur les mêmes basses que Leonard Cohen ( parfois Johnny Cash), et la musique ressemble aussi à ce résident Grec canadien, avec en plus cette touche de clarinette qui ondule et offre un léger côté exotique, et « putain le mec à la clarinette, c'est pas un manchot ».
Jim Yamouridis 2011 « Into the day » label : starlight walker
échelle de richter : 7,1
support : cd
après 3 écoutes
L'Australie encore avec l'escapade d'un membre de The Drones, Gareth Liddiard. Il a nettoyé sa musique des rugosités du groupe. Les guitares incisives ne sont plus et le folk/pop/songwriting proposé ici est totalement atypique, destructuré et contemplatif. Le format classique vole en éclat et l'exigence des compositions offre une collection de longs morceaux époustouflants (balades entre 7 et 16 min). Son chant approche les vibrations d'Ozzy s'il était devenu un jour fan de Bob Dylan. Seul avec sa guitare, les hymnes défilent avec une envergure Neil Young, et le temps s'arrête sur « you sure ain't mine now » de 10 min.
A défaut de na pas avoir encore écouté le nouveau Deerhoof, je prends la température du fameux label ATP, laissé en friche depuis quelques temps. Et les nouvelles sont bonnes.
Gareth Liddiard 2011 « strange tourist » label : ATP
échelle de richter : 8,6
support : cd
après 2 écoutes reigieuses
Il est projeté sur scène par le biais d'une première partie de Belle & Sebastian en 2008 pour revendiquer « Travelling blind » , l'album de l'époque.
PJ Harvey séduite, a repris « The rider » de ce disque, pour une session live en compagnie de John Parish, pour le reste c'est discrétion absolu. «Into the day » notamment sort ces jours-ci dans une surdité unanime.
Sa voix flotte sur les mêmes basses que Leonard Cohen ( parfois Johnny Cash), et la musique ressemble aussi à ce résident Grec canadien, avec en plus cette touche de clarinette qui ondule et offre un léger côté exotique, et « putain le mec à la clarinette, c'est pas un manchot ».
Jim Yamouridis 2011 « Into the day » label : starlight walker
échelle de richter : 7,1
support : cd
après 3 écoutes
L'Australie encore avec l'escapade d'un membre de The Drones, Gareth Liddiard. Il a nettoyé sa musique des rugosités du groupe. Les guitares incisives ne sont plus et le folk/pop/songwriting proposé ici est totalement atypique, destructuré et contemplatif. Le format classique vole en éclat et l'exigence des compositions offre une collection de longs morceaux époustouflants (balades entre 7 et 16 min). Son chant approche les vibrations d'Ozzy s'il était devenu un jour fan de Bob Dylan. Seul avec sa guitare, les hymnes défilent avec une envergure Neil Young, et le temps s'arrête sur « you sure ain't mine now » de 10 min.
A défaut de na pas avoir encore écouté le nouveau Deerhoof, je prends la température du fameux label ATP, laissé en friche depuis quelques temps. Et les nouvelles sont bonnes.
Gareth Liddiard 2011 « strange tourist » label : ATP
échelle de richter : 8,6
support : cd
après 2 écoutes reigieuses
Un autre évadé qui n'a gardé lui aussi que l'essentiel de sa musique. Laissant la recette implacable d'une brit-pop aux refrains entêtants, Ben Ottewell s'isole avec sa voix légendaire et sa guitare, pour un album beau, enlevé et lumineux. B.Ottewell, c'est l'âme de Gomez qui fit exploser les compteurs fin 90's. Une petite pose paisible de pop poétique et humide.
Ben Ottewell 2011 « shapes & shadows » label :ATO
échelle de richter : 5,2
support : cd
après 2 écoutes
Une paix surannée, un folk limpide à l'ombre de Nick Drake jaillissent du dernier album de Johan Asherton. Les couleurs sont tendres, l'air légèrement salé et la vibration romantique. Sa voix proche de Nick Cave, Cohen et Yamouridis donc, chante depuis dix albums dans l'ignorance la plus totale. Sa discrétion n'a d'égale que son dandysme de troubadour qui avance à pas feutré. Elle est aussi incarnée par la sobriété absolue de l'emballage. Une simple pochette cartonnée comme un disque promo sert de refuge à ses onze reprises. J'ai découvert Asherton avec le sublime « Trystero's empire » 2000, son huitième album, sans rien connaître de lui, même pas de nom. A l'époque j'ai été embringué par la pureté de « Seer », et les hanches rondes de « Carlotta ».
Il est Français, il chante en anglais, sa culture, c'est Bolan, Dylan, Townes Van Zandt, Tim Hardin, Gene Clark qui lui vont à merveille. Il les reprend tous dans « High lonesomes ».
Johan Asherton 2010 « high lonesomes » label : edk
échelle de richter : 8,3
support : cd
après 5 écoutes
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