mercredi 13 mars 2019

Dimoné & Kursed



Une chanson au bord du monde. De beaux habits sur un charisme bien écrit. De Rodolphe Burger à Dick Rivers, tout est magnifique.
« C'est Nickel », pépite Moriconnienne, façon Sammy Decoster, en plus rock.

Dimoné aime collaborer. Carte Noire. Jean-Christophe Sirven. Cette fois-ci, localement, tel un derby entre rock et chanson du même patelin, il a convoqué Kursed, des Montpelliérains comme lui. Et je me souviens de Murat s'alliant à Delano Orchestra d'une même contrée.
Dimoné c'est le cuir, Kursed le temps qu'il fait. Météo volcanique soudaine sur une peau burinée.

La basse de « La grande allée », il « Faudra s'y tenir ».

50 ans il paraît. Dimoné, pas les Kursed. Une nouvelle amorce ?? Pour moi aussi 50 dans quelques jours. Propulsion fantastique, ça donne de l'espoir, accords bruts, suaves et rugueux, secs et fins. Ils ronronnent et hurlent.
« Mon Amorce » est un grand disque de rock-chansons de par ici, tel Ultra Orange ou Hushpuppies, mais avec les mots d'ici, sa langue tourne dans sa bouche.
50 piges et voilà « La Fuite » qui m’éjecte à 100 à l'heure. 50 parce que tu crois que ça me fait peur ? Bah du coup presque plus, « L'amorce », une fin volcanique. Y'a encore plein de trucs à faire, à amorcer.

Dimoné & Kursed 2019 « Mon Amorce » label : estampe

2 commentaires:

Hervé Guilleminot a dit…

Intéressant. ça évoque aussi Liminanas non ?

charlu a dit…

Ah ouaih, y'en a dedans..

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