« If Only a Sweet Surrender to
the Nights to Came be True ». Je n'aurais jamais imaginé
monter jusqu'à lui, toucher des larmes la même hauteur artistique.
C'était en 2003, Esmerine était alors
pour leur apparition sur le label Resonnant, au beau milieu de
quelques pointures d'alors : Emery Reel, Port Royal, Olvïs, Do
Make Say Thing, le pilier du label Stafraenn Hakon qui vient de
sortir un nouvel album, Library Tapes... bref, la naissance pour
quatre artistes qui sont aussi des membres de Godspeed, Silver Mt
Zion, Set Fire to Flames, Saltland.... Constellation donc chez qui
ils sont venus naturellement en 2011 avec « La Lechuza ».
Un rêve absolu quand on aime le
mariage du néo-classique et du post-rock. Des paysages grisants avec
un hymne biologique dans la tète.
Le ciel fatigué est tombé sur la
canopée, il ne reste que cet alignement de troncs blancs des
bouleaux crayeux. Marimba et violoncelle. Esmerine est une entité
récurrente qui ne m'a jamais lâchée depuis que ces quatre là se
rencontrent tous les deux ans et se détachent d'autres collectifs
pour des albums au son unique, aussi beau celui-ci que « If
Only a Sweet Surrender to the Nights to Came be True » du début
d'Esmerine.
Musique de chambre sans mur.
Esmerine 2017 « Mechanics of
Deminion » label : constellation
En bonus, une vidéo, une rencontre
Esmerine, Lhasa et Arvo Pärt.
2 commentaires:
Je n'ai pas écouté encore l'album en entier mais il me semble vraiment bien et ton billet me confirme. Bon jeudi!
Oui il est très beau, j'ai toujours aimé ce mélange marimba et cello.. leur patine.
Merci pour l'envoi, j'ai sauté dessus ;D
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