samedi 25 novembre 2017

Daho 17



Assez exceptionnel pour ne pas en parler, n'importe quel prétexte, tout sauf passer à côté. Quelque chose me disait qu'il faudrait en découdre, et que de toute façon, quoiqu'il arrive ça resterait un nouveau Daho.
Le cerveau claudicant, la première écoute fut si troublante que je me suis rué à bras le corps sur cet album, rentrant dedans physiquement, écoutant sans cesse du matin au soir pour en démordre, comprendre et déguster la moindre once d'éclair. Surtout n'en perdre aucune miette, une telle chose arrivant par chez nous est trop rare pour ne pas le brandir.


C'est un risque artistique, ou plutôt nan, une continuité logique sous d'autres azurs, ou plutôt si de l'audace sur un travail faramineux et une certaine vision assumée d'un monde au cortex musical unique.. enfin nan derrière y'a la montagne Daho, enfin si malgré l'Eden de Satori sous des ciels brûlants d'une année qui va s'achever sous les facette kaléidoscopiques des tangages indéniablement talentueux d'Etienne qui pourrait dormir tranquille sur toutes ses invitations depuis quelques décades et qui remet tout à plat ou presque. Cet album marquera.


Des scintillements, sublimement coloré, électrique et dandy, contagieux et courageux, risqué, ou plutôt nan .. enfin si.. Daho mais risqué, mais Daho...mais Daho.
Va falloir le placer un peu partout sur la planète ce brûlot pop de par chez nous, pas si visible que ça sur les stand depuis une semaine ce « Blitz » de dingue je trouve. Je m'associe avec mon Mister T pour vous dire que ce nouveau Daho bourré de références, en posologie excessive occupant toute ma semaine, est un véritable chef d’œuvre à tous les niveaux. Entre Brando et Barrett, le véritable monde sombrement lumineux d'Etienne Daho.

Impossible de laisser passer un truc comme ça.

Etienne Daho 2017 « Blitz »

9 commentaires:

cabinoffear a dit…

Yep mon C... et l'enfer de Clouzot. Pour la pochette. Incroyable ce disque, une claque.

Audrey a dit…

Ces derniers temps j'avais du mal à rentrer dans ses derniers albums à cause des textes notamment que je trouvais assez vaniteux. Ici, je les entends moins car la musique est plus forte. Je dois dire que, à ma première écoute, j'ai pris du plaisir à me replonger dans on univers. J'espère que ce sera persistant.

TonTonMusik a dit…

Comme pour Audrey ... ces dernières années j'ai été largué car je n'adhérais plus trop... là je verrai si je mettrai cette galette sous mon sapin virtuel, à voir et à écouter, peut-être !

charlu a dit…

Yo T, complètement incroyable ;D

J'ai tjrs considéré Daho comme des musiques plus pour le corps plus que pour la tète (quoique sympa qd même les paroles), l'avant dernier particulièrement. Là ça résonne un peu plus cérébral, mais bon, avec tjrs sa classe d'adulescent.

moi ça persiste grave

DevantF a dit…

Yeahhhh Je me laisse emporter par ton enthousiasme partagé par MAGIC mais ça ne me suffisait pas car eux parfois complaisant par "amitié" avec le Daho.
Daho jamais détesté, écouté un peu dans le désordre.
Mais là je décide de te suivre et moi aussi en faire quelques kilos, voire des tonnes, faut que je voye.... Déjà l'épopée "les filles du Canyon" un peu enlevée pour parler des tous premiers Pink Floyd et de Barrett non? La basse qui gronde?

charlu a dit…

yes, commencement tonitruant, basse énorme, et un air d'Arnold Layne assumé.
Encore une écoute ce soir.. dingo.

Pour moi Daho c'est du easy listening, du truc écouté très souvent, marrant cet équilibre entre la cote cérébrale perso des artistes et leur temps d'écoute. J'écoute plus que Bashung par exemple (clin d'oeil à Kif), et même Dom A (qui est un enfant de Daho je pense)...

DevantF a dit…

Finalement cette pochette... C'est davantage "Portier De Nuit" que "Chevauchée Sauvage"... Et même la musique, je me demande.

Alex De La Pop a dit…

Très bon ! Ça m'a permis de faire découvrir Jesus and Mary chain à la copine qui adore Daho, on pourrait glisser just like honey dans la tracklist de ce Daho et personne s'en rendrait compte. Très bon, je m'attendais pas à ça mais les volutes psyché 80s lui vont bien

charlu a dit…

Alex ce Daho est une arborescence infernale, multi références avec sa patine à lui.

Ah merd Dev, ça passe plus ??

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...