Je découvre Pasi via Blue Note, via quelques affichesmétropolitaines, et aussi parce qu’un fameux
disquaire parisien a décidé de faire marche arrière. Le jazz est revenu au sein
des mêmes murs que la musique en général. Plus la peine de changer d’adresse, de
bâtiment et de ticket de caisse, toute la musique regroupée comme un nouvel
espoir..bientôt le classique j’espère. Du coup je prends le temps de yeuter du
côté Monk Nina & Brubeck. Pasi passe par ici.
Bref, une énième pochette jaune cette année, je suis
interloqué par ce disque.
Vu comme ça, je le vends très mal, et pourtant « Bricks »
est un chef d’œuvre jazz-blues-pop-soul dans la plus belle des harmonies. Il a beau
être harmoniciste, Charles Pasi est aussi multi instrumentiste avec la
voix qui va avec. En fait, l’étiquette jazz n’a de cohérence qu'avec son label, moi « Bricks »
est passé comme un moment de curiosité extraordinaire, percuté par le talent et
la pertinence de tous les styles, surtout de la belle pop percutée par du jazz,
de la soul et du blues, voilà comme si Piers Faccini faisait du jazz … bref, j’ai
un peu de mal à en parler. « Bricks » est génialement précieux.
Je me suis retrouvé dehors comme pour
fuir la maison trop calme. Un brouhaha taiseux m'envahissait le crane
m’expulsant d'un huit clos trop pesant.
Mon village hors saison n'avait
pourtant rien pour calmer ma panique sourde. J'ai erré dans la
ouateur tiède d'un gris qui picore les paupières. Il a beau être
loin des circuits touristiques, le village a des allures
apocalyptique. Mais une apocalypse détendue, le genre d’événement
qui permettrait de rayer de la carte toute pollution industrielle,
humaine, une fraîcheur subite totalement improbable. D'autant plus
qu'aucun tremblement ni explosion n'a précédé cette douce mélasse
dérivante.
Rue de la Herse, personne, rue du Croc
salé pas âme qui vive, je vais prendre la rue Raide pour voir si le
gris se dissipe, voir si le haut de ma tour se dévoile une fois
avant la tombée de la nuit.
Vide la rue de la poulaillerie, il y a
pourtant un boulanger dans cette étroite ruelle que les pompes
funèbres accueille.
Je suis perdu sur mon pays, j'ai besoin
d'un son de quelque chose qui me guide, de pas d'ici, de pas très
jeune, un truc un peu nouveau quand même, un truc pas dégueulasse.
Une envie de me faire alpaguer par un grand connaisseur pour que je
puisse me laisser emmener vers les fonds grouillants et séminaux.
Je descends la rue du Marché au Blé,
je me dirige vers le Fief des Marmousets, vers ces poutres du bois
qui a pompé toute l'histoire de ce coin là, le bois du pied de la
flèche et de ma tour qui commence à se perdre mangée par le ciel
lourdingue.
Le 16ème siècle est devant moi, le
bois reste muet, rien à part quelques petites notes de musiques au
loin. Le seul son qui sourde de ces rues désertes, je m'avance, je
hume le parfum.. voilà c'est ça, c'est ce son là celui qui happe
mon inconscient depuis tout à l'heure.. pas un bruit alentours, que
ces notes de piano comme un film, je rêve peut être d'une liaison
dangereuse, d'une rencontre folle.
C'est sûr un fou de jazz habite là,
un mec qui passe des vinyles à longueur de journée. Mélodies
imparables..
J'aimerais bien être le gars qui monte
les escaliers happé par la musique, frapper à la porte, et tomber
sur deux malades de jazz qui écoute un vinyle rare de Thelonious
Monk, ce disque-ci qui m'a attiré jusque là. Les écouter refaire
le monde et y être invité quelques instants en sirotant un pastis
glacé, devant les yeux vagues et les seins nus de la fille qui
tricote sur le lit. C'est sûrement Nelie son prénom. Une vieille
mansarde, des disques et des potes.
Je vais pas refaire le chemin à
l'envers, je ne suis pas loin de mes pénates. La nuit est tombée
une heure plus tôt, j'aime pas cette entourloupe d'automne, ce glas
pour l'hiver. Je vais rompre le silence de mes murs et écouter
ravagé par le spleen d'un village qui se meure, un vieux Thelonious
ressurgi des bandes des sessions pour la BO du film qui ne gardera
que les notes d'Art Blakey. Jazz, libertinage, cinéma, Thelonious à
torde les restes d'un dimanche langoureux.. dehors tout dort.
Thelonious Monk 2017 / 1960 « Les
Liaisons Dangereuses »
Inutile de vous dire que j'étais pas
dans mon assiette 80's en dehors de quelques groupes et artistes. Je
ne vais y revenir on pourrait croire à un traumatisme alors qu'avec
le recul j'y retourne dans mon dédale à moi.
Quelques groupes en question !!
Toto en fut un, une discographie presque parfaite, passant outre
« Isolation » et « Turn Back ».
Alors voilà, nous sommes en 1986, le
casting est de haut niveau, les trois Porcaro sont là, Lukather
constant dans le style, Paich mastodonte du clavier, et Joseph
Williams dans une forme époustouflante..et puis c'est tout (en
dehors de qq guests). Chacun y va de son écriture, les plumes et les
notes s'entrecroisent, c'est un grand cru puissant avec une pochette
au style Hooper, loin de l'épée récurrente, le fil conducteur des
vitrines de Toto.
Finish jazz Lukather/Paich, quelques
ballades dignes de l'époque et du groupe, démarrage de feu sur une
note de batterie de Jeff et rien ne peut plus freiner la machine,
tout s’enchaîne, les jeux sont à leur apogée, les musicos
s'amusent, même le très Michael Jackson « Fahrenheit »
passe en douceur.
Alors pourquoi un Toto là, comme ça,
gratuitement sans prévenir ? Juste parce que là, il passe à
fond dans mes enceintes, le plaisir à l'écoute n'a pas bronché
d'un poil et que le brouillard s'en est levé. C'est surtout une
discussion autour des Porcaro brothers, j'ai placé le Celsius
illico, la bonne température.
C'est celui-là souvent que je choisis,
il est particulier, il est très bon tout le temps, il se détache un
peu des autres même si « The Seventh One » le suit de
très près.
Zénith juin 2013, dans la fosse avec
ma grande pour lui faire découvrir Toto, la canicule, 45°C dans la
salle, ça fait combien en farenheit ?? .. la dream team à
nouveau, même s'il ne reste plus qu'un seul Porcaro, Steve et
d'ailleurs sur ce disque Joe le père vient taquiner la percu sur
« Somewhere tonight » et le final jazz. Z'ont un peu
flégon les gars, mais la voix de Williams est toujours là, au
plafond, l'incarnation parfaite, la signature vocale du groupe, au
beau milieu de quelques grands musiciens de l'histoire.
J'aime Toto, c'est dit, et
« Farenheit » ma petite faiblesse.... somewhere tonight.
C'est peut être la chose rock la plus
étonnante cette année, le retour des Girls in Hawaii. Un astéroïde
a frôlé la terre irradiant de négatif fauve la croûte infra-rouge
et la musique diurne des belges.
On passe en nocturne, on plane du côté
de Radiohaed amnésique et Granddady sous cannabaceae avec une forte
influence Girls in Hawaii.. ah merde, c'est eux dont il s'agit.
Spacieux et délétère.. eux comme une
découverte, un moment divin de pop moderne tourmentée d'un vieux
groupe mâtiné de Floyd, un virage magnifique et nécessaire pour un
véritable come-back.
Girls in Hawaii 2017 « Nocturne »
label : 62 tv records
De toutes façon, on peut forer tout ce
qu'on veut le fossile finira bien par ne plus donner aucune énergie
au bipède qui gratte la croûte en surface. Va bien falloir que ça
s’arrête un jour, je préviens illico mes gosses.
Plus de pétrole, un monde à
réorganiser, presque tout à refaire tellement on a l'impression que
le monde est né du moteur à explosion, et c'est pas faux. Les
chinois en Afrique, les amerloques qui louchent sur l'Alaska, ça va
pomper grave jusqu'à plus soif, jusqu'à la panne sèche, Dubaï
c'est presque de l'histoire ancienne. Dommage je ne serai plus là,
j'aurais bien voulu voir la gueule du globe sans pétrole avec pour
vestige les départementales d’asphalte qui prennent la
mousse. Sûr ils vont se foutre sur la gueule avant les prémices
d'un équilibre inéluctable..ou pas. Un nouveau Mad Max en pleine
Beauce ou sur les plaines de Mongolie ??
On imagine pas l'impact, le truc de
cinglé qui nous pend au nez. Tiens au hasard, j'imagine la tronche
de la fnac .. « Eh les gars, terminés les vinyles, on arrête
les conneries, y'a plus de bouillon noir pour étaler les crêpes, du
coup on va relancer le CD numérique, ça va exciter à nouveau les
blaireaux qui ont une puce 2 tera dans la nuque pour charger dès
l'entrée dans le magasin. A force de nous sucer le serveur on va
finir par vendre des cafetières...ahh ahh qu'est ce que t'es con
Maurice ». répond un autre employé du magasin.
Y'a qu'à voir le Todd, et le bordel
avec son chef d’œuvre « Todd ». Il devait sortir en
1973, mais Bearsville, son éditeur fait la gueule. Quelle idée de
sortir un double pendant la crise du pétrole, pénurie. La boite temporise,
pourtant le Todd cartonne et draine la caillasse (« Something
/ Anything ».. et « A Wizard, a True Star »).
Nenni ils décident de vouloir sortir un single en mode chacal ou
kreuvard au choix. Ça s'appelle « Izzat love » et
Todd refuse, se fâche et menace. Il faudra donc attendre 1974 pour
que ce « Todd » viennent dans les bacs à vinyles. Belle
pochette, tronche d'allumée, et un DOUBLE album ravagé par
l'originalité et la petite révolution électro avec pas des masses
de guitare ( en dehors des soli de ouf), une production de rêve,
presqu'un pionnier le Todd tellement le son semble inconnu cette
année là.
Faut aimer le foutraque, le doux dingue
et les rebondissements, le patchwork musical, la construction sonore
folle, moi Todd je le range près de Dr John, Kevin Ayer, Zappa &
co.. Ce disque est une montagne bariolée, des vallées
psychédéliques, un produit fou d'un hyper actif qui n’arrêtera
jamais. D'ailleurs il n'a rien arrêté. Il vient de sortir un nouvel
album.
Je tape sur le clavier en plastique
noir de mon ordi, et on imagine pas comment la crise du pétrole a pu
faire douter les maisons de disque à une certaine époque, celle qui
nous attend très très bientôt..la crise de l'énergie fossile...
et vive le vinyle.
Trois nouveautés très attendues,
trois albums ultra modernes et hypers synthétiques, ma trilogie
boudeuse du jour, un de ceux passés à chercher un peu de réconfort.
En vain, c'est raté, je suis imperméable.
Je n'avais pas non plus aimé « Midnite
Vulture » après « Odelay », je vais retourner à
l'éponyme 2014 « St Vincent », quant à Colleen, je suis
trop pétrifié par son néo-classique et aussi par « Everyone
Alive Wants Answers », son premier album, pour plonger dans
cette myriade de boucles de clavier.
C'est pas ma journée, pourtant j'ai
une affection particulière pour ces trois là. Pas la tète à me la
prendre. C'est sûr y'a du matos sous ces beats de fausse gaîté et
ces programmations, rien n'y fait.
Je boude vous dis-je. Je vais attendre
la prochaine soirée festive pour voir si le vent tourne, si
ponctuellement ça vient de moi.
Trois albums nouveaux, trois pochettes
du même acabit, trois organismes synthétiques.
St Vincent 2017 « Masseduction »
label : loma vista
Colleen 2017 « A Flame my Love, a
Frequency » : thrill jockey
Y'a des jours où l'on tangue, c'est un
jour de chaleur moite où régentent les moisissures.
Le calendrier perd la tète, pourtant
les peupliers déjà sont jaunes. Les brassicacées reprennent du
soleil, le dos de la plaine colza se dore comme aux jolis mois d'avril.
Le printemps percute l'automne, un
amour de mercure que les grandes saisons veulent démantibuler.
« Jaune » est le dixième
album de Ferland, accompagné de Tony Levin, David Spinozza et Jim
Young aux CV vertigineux, il est concept et aussi un des plus
importants disques québécois. Synthé moog avec Michel Robidoux pour
la première fois sur ce territoire francophone tellement riche
d'artistes d'envergure.
« Le chat du café des
artistes » et Charlotte sur son IRM, 2009 et la réédition en grande
pompe, « Jaune » est un objet unique. Ferland c'est aussi
Charles-Cros, une tète de l'art, un artiste majeur du côté de
Montréal. Un des cinq, Gilles Vigneault, Robert Charlebois, Yvon
Deschamps et surtout celui qui me bouleverse depuis bien des automnes
Claude Léveillée. « Les fesses », « Les vieux
pianos », « Les gens du pays ».....
Jean-Pierre Ferland.
Le jaune prend le dessus, je danse sur
« Sing sing », le son comme sur le premier album solo de
McCartney, les peupliers ouvrent le bal.. « Jaune ». Les
couleurs d'automne sont entrées entre mes murs, y'a des jours ou le
soleil torride ne trompe plus. Tout est jaune et va jaunir. Ça sent
le souffre sur la planète, le déni des ordures, des œillères de
bourrin plus aucune pitié pour le cheval. Champ chromatique d'un œuf
avorté, nos poumons curcumins vont suffoquer ... poussière de
mimosa dans les poumons, prendre un yellow cab ou un sous-marin
pour la tangente vers des bleus écarlates, des blancs sur de
la chlorophylle à perte de vue, juste histoire de respirer un jour.
J'ai pourtant un faible pour les
octobres, mais les novembres me ravagent la chic presque toujours.
Octobre dégringole vers l’extinction et JJ Johanson a décidé de
me faire changer d'avis, il est presque là à vouloir détendre ma
moue. « November » est une pépite rousse et grise, la
danse tiède à célébrer l'automne qui va rouiller et mûrir.
A part ça, le crooner électro pop
délicat vient de faire des merveilles avec un nouvel album, un opus
de plus, un petit cru cru d'une saison à vif. Le jaune s'installe
pour faire chier la grisaille, jusqu'à ce que novembre mette tout le
monde d'accord. A quelques heures du onzième mois de l'année, Jay
Jay Johanson sous un ocre kitch et boisé, fait reluire la lumière
qui dégringole.
Je me sers un petit famous grouse, le
malt lagopède me retourne la lécheuse, je pense à « Whiskey »
96, je me laisse à nouveau diluer par JJ le suédois.
Jay-Jay Johanson 2017 « Bury the
Hatchet » label : kuroneko 29music / art
Je me suis vautré sur le calendrier.
L'espace d'un tant a réduit mon élan. J'ai trébuché sur
« Lilies » la gospel vêtue de blues moderne.
Le câble rouge caténaire défile sans
bouger sous la voûte nuageuse d'un ciel tempéré. Hope Sandoval sous jazz.
Si la construction sonore est parfaite,
sa voix chantée subjugue et n'atténue en rien l'émotion.
Jazz Simone intime, danse ouatée
infernale, tendre envoûtement d'une ambiance tribale soft et
moderne. Le nouvel album de Mélanie De Biasio est romantiquement
glamour.
Le ventre est là avec la gorge et la
beauté cellulaire des ondes cérébrales. C'est une saveur
ensorcelée et j'ai mis un genou à terre en trébuchant sur
« Lilies ». Un petit vent Marilyn ambiant a soufflé sous la texture de Mélanie.
Mélanie De Biasio 2017 « Lilies »
label : (pias) le label
Une chose en amène une autre, trouver
des déclics pour parcourir des mondes inconnus ou méconnus, me
poser sur un opéra, du classique dans toute sa splendeur. Clément
Cogitore draine ma curiosité.
Furiosité du hip hop, le krump et je
mets un nom sur le syncopé de quelques danses vues quelque part un
jour, force rythmique, comme avec ce morceau opéra de Jean-Philippe Rameau,
des codes s'entrecroisent, du social intemporel, évacuer la
violence, corps de ballet hyper travaillé, impro de danse d'un
groupe, chorégraphie fusionnelle, « Les Indes Galantes »,
un univers s'ouvre moi, deux mondes artistiques se percutent.
Clip ou court métrage, « Air pour les sauvages » retravaillé sur la scène de l'opéra est un
pur chef d’œuvre. La danse du calumet de la paix..les Sauvages 4ème
entrée. Base de percussion ajoutée, tempo puissant et chaotique.
Réagir à la percussion, ce krump là
dévoile toute la splendeur des rythmiques d'un air d'opéra de 1735.
Des jeunes gens dansent et dansaient au dessus d'un volcan.
Interaction des civilisations,
interaction artistique libératrice.... INTERACTION.
Brassland justement, le label des
débuts de The National, avant de partir pour Beggars Banquet puis
4AD chez qui ils sont toujours.
J'ai l'impression de découvrir le
groupe. Certes la voix m'est familière, mais j'ai toujours été
perplexe à l'écoute de leurs albums, même l'éponyme « The
National » 2001 sorti chez Brassland.
J'écoute les chansons et regarde la
pochette, « Nobody else will be there » m'envoûte
immédiatement. « Walk it back », je pars conquis
vers les paysages gris anthracites d'Arab Strap, ça pue l'air aviné
et je regarde à travers cette fenêtre qui m'intrigue, voyeurisme,
le studio, un monde. Je me fais des films.
Tiens un tube potentiel « The
system only dreams in total darkness », un sommet de pop
moderne, sombre et dansant.....
« I still destroy you »
débroussaille un désespoir mou électro-ambiant absolument
nocturne.
Et pourtant tout semble apaisé. Dans
la ville où je vais pour aller là où l'argent me mène, il y a sur
les réverbères modernes peints en gris-nuit, une ampoule bleue
cobalt intense et doux. Une touche de thérapie monochrome absorbe le
stress alentours, caresse l'éblouissement de la glauque led jaune
juste au dessus, alcôve, climax, je resterais bien des heures sous
cet œil bleu hypnotique à écouter le dernier The National, que je
redécouvre avec une lueur neuve. 6 ème album, c'est pas faute
d'avoir écouté les autres avant, c'est sûrement la pochette que je
fixe sans me lasser, cette petite touche de bleu intense..et douce.
The National 2017 « Sleep Well
Beast » label : 4AD
Rachel's et Astrïd, deux sommets du
néo-classique ici et là bas outre-Atlantique.
Rachel Grimes est là depuis 2009 avec
trois albums en solo.
Cyril Secq a parlé des arbres avec
Orla Wren, il est le tronc d'Astrïd.
Et puis les auberges, Arbouse pour
Astrïd avec un des plus bel album du genre en 2008 «& ».
Puis un passage chez Rune Grammofon et Monotype.. Rachel's c'est
Quatersticks catalogue formidable dans lequel le groupe est venu
installer son classique moderne comme l'a fait Clogs chez Brassland
par exemple.
Bon, j'ai des doutes sur la clarté de
mon exposé, pour moi c'est le contentement d'une rencontre, on
pourrait même commencer par là.. Rachel Grimes piano et Astrïd
quatuor se sont mélangés, juste un moment magnifique histoire de
donner une autre dimension à leurs morceaux respectifs. Ils jouent
ensembles devant nous, les épousailles néo-classiques de deux âmes
encordées.
Petit chef d’œuvre.
Astrïd & Rachel Grimes 2017
« Through the Sparkle » label : gizeh