lundi 8 septembre 2014

Rival Sons 2014



Une chronique carlingue, un billet qui sent le foin et la chaussette.. des ploucs, mais à la moustache esthéticienne, du foin ras à la Dandy Wharols sur l'occiput, du Led Zep dans le moule burne, du mont Evrett glissant sur les 70's rugueux, comme une mer hyper salée où vogue King of Leon, Interpol, The Killers, The Coral, The Black Keys avec une voix à faire pâlir...
« Destination of course» est juste là pour vous coller au mur..même si.. y'en a eu d'autres avant. Celle là est vraiment transpirante, un truc à vous foutre dans la vague, maillot ou pas, moustache ou imberbe... c'est racoleur, c'est bon, ça déchire le maillot à défaut de taille haie, et j'ai pas encore écouté le nouveau Plant.
 

J'ai découvert Robert avec l'ultime « Secret » qu'il y en avait qu'un.. avec en sus l'armée de p'tits gars qui hurlaient à la mort, les mecs qui fusaient à bride abattu sur la chevelure de hurlevent en faisant du blues une naissance hard que l'on retrouve sans cesse sur nos platines. Celui-ci est à l'orée des gros sons, juste une raison de rester dormir là où l'on est, avec n'importe quel animal, la voûte que l'on veut, le socle disponible et la tourbe que l'on veut bien t'offrir. C'est bateau, c'est ballot, c'est chaud et bouillant, ça sent le foin quand on a dansé dessus des semaines durant sans savoir pourquoi, les faux barbus ont bien senti le filon des clés noires et du grand Zeppelin.

 
Bon, écoutez « Destination on course »....ou « Good things » si vous me croyez pas … Y'a quand même quelques poils qui trainent ou des soiffards de taurine diluées à la tourbe qui se vautre sur quelques chapitres de l'histoire à hélium. C'est comme un hommage, c'est à prendre ou pas... on s'en fout, c'est comme un footing les lendemains de biture.. on y va ou pas, puis on y va.. c'est des fois ordinaire (« Good luck »)..c'est souvent très très bon (« Rich and the poor » un pur chef d'œuvre même). On y est, on est à fond dans cette lave dont on va ressortir indem, même si on y croit un peu.. sur l'irréversibilité des accords rock qui nous aspirent même quand ça nous enchante pas d'y aller.
Enfin, j'me comprend..je dis n'importe quoi, cet album m'a secoué le bulbe, c'est juste un peu de volume, du jus, du son, de la tourbe et des poils... et des gros tubes.
Et puis on les aime bien les surfeurs, même si on préfère rester sur la terre ferme à pleurer la vague, un gros blues finalement apte à aspirer notre pu, on peut aussi glisser sur « Great Western Valkyrie ».. la moue des grimaces qui plombent, un rictus gris à boire la houle anthracite, se mettre des écailles dans le calbute et faire comme si on était sur la terre ferme. Y'a bien un blocos Black Mountain qui racole mes lombaires, là à quelques criques de l' « Eletric man ».

Et j'insiste... « Destination on course » en 10 ième position sur les starting block, un Led Zep Meddle, une vague tsunami guitare basse batterie qu'il va falloir stopper...écoutez ce morceau, surtout vers la 4ième minute... je pars dans l'oreille inondée directe.

Je découvre les Rival Sons avec cet opus.. un peu aussi pour participer aux vacances des non-imberbes, des anti-glabres, des bouseux au collier terreux, de la plaine sous les naseaux, et la terre sous les ongles... peut être pas eux... pis on s'en fout.. c'est le nouveau Rival Sons... respirez.

Cette chronique, c'est vraiment n'importe quoi.. juste pour résumer ce 5ième album des Rival Sons, c'est un énorme brûlot coincé entre Led Zep et The Black Keys en plus crade.

Rival Sons 2014 « Great Western Valkyrie » label : earache
 

9 commentaires:

Everett W. Gilles a dit…

Bon Charlu faut qu'on s'assoie et qu'on parle. C'est quoi cette aversion pour l'eau, t'as été mordu par un mérou ? Et ce rejet des poils, le même mérou ? Tu le sais pourtant que le poil de mérou se tond ...
Ouais c'est racoleur ton truc mais faut en profiter, pour l'instant c'est pas encore répréhensible ce racolage passif. Sont bien ces petits, y a du potentiel comme dirait Deschamps. Sont parfois un peu trop proprets (si si) à mon goût mais ça doit être ce côté Led Zep dont j'ai jamais été très fan (pas frapper, pas frapper, aïe !). En tout cas merci pour la découverte et ce billet complètement décousu, cet appel à l'aide comme je l'ai compris et là tu peux reprendre mon commentaire au début.
La journée commençait bien avec toi mon Charlu, ça s'est gâté quand j'ai vu la fermeture du CMD, putain de merde !
La bise Charlu, courage à Jimmy et let's go surfing.
Fuck, y a pas de vagues aujourd'hui...

Till a dit…

Usual Suspects

Ca m'a l'air bien, beau et bon tout ça. Je sais pas si c'est ta chronique mais ça m'a l'air bordélique à souhait et un disque de rock crade et bordélique ne peut pas être un mauvais disque.

Damned, c'est en lisant le commentaire d'Everett que j'apprends pour Jimmy. Merde, merde et merde. Et merde. Pardon pour ces quelques lignes de grossièreté Mr Google mais merde quoi !

charlu a dit…

mais si y'a des vagues bardel..ça tangue un max..oh le grabuge ce truc de censure..c'est la vidéo Cantat qu'a mis un coup de poing dans la toile ??

Yes, partagé entre propre et crade.. mais vachement efficace. L'a l'air propre le disk, plus que mon billet.. j'étais sous l'effet de l'iode ;D

Ehh, c'est pas un mérou, mais une morue qui m'a mordue !!
La bise too à vous 2 et Jimmy.

Till a dit…

c'est pas un mérou, mais une morue qui m'a mordue

Dommage, à un pied près tu nous faisais un alexandrin avec en plus une allitération en "m" qui pouvait évoquer la mer. A quoi ça tient la poésie hein.

Everett W. Gilles a dit…

Oui mais les poils de morue ça s'tond pas, alors que le poil de mérou s'tond...

Anonyme a dit…

Salut Charlu. J'avais écouté rapidement quelques titres de ce disque, mais même si j'accrochais le son, le brûlot, c'est la voix un peu soul (un peu comme les Black Keys, d'ailleurs)qui me gênait (c'est aussi pour ça que j'avais pas accroché les BK quand ils avaient fait le buzz). Sinon, je laisse ce commentaire en passant en soutien à Jimmy,je viens d'apprendre que son blog avait fermé. Je n'y allais plus très souvent mais j'espère qu'il reprendra du poil de...la morue (pour reprendre Everett;-)
PS: c'est Rondo, au fait.

charlu a dit…

Evrett, c'est justement les roustons que la morue m'a mordu..du coup je l'ai gardé ;D
En tout cas, de la haute poésie avec mérou morue et rouston inexplorée jusqu'ici.. quand je vous disais que les surfeurs étaient d'un autre monde :D
Merci les p'tits gars.

Coucou Rondo.. viii, y'a plein de trucs qui peuvent géner chez RS..je dirais même que c'est ce qui fait leur charme..ils mettent les pieds dans l'plat.

DevantF a dit…

Je fais une petite descente dans les chroniques et les albums que j'avais mis de côté.
Celui ci, et ta chronique est bien là pour le prouver, c'est que du bon, j'ai suivi "ton" chemin et je ne regrette rien. SUPER

charlu a dit…

Merci Tonio..super plaisir que tu mordes.. ;D La biz

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...