Pour rester crédible sur l'ouverture
supposée et revendiquée de ces pages, il est de toute première
importance de lancer un billet Rap, très peu développé ici en
général.
Après avoir sombré sur l'album R'n'B
de l'année, je crois bien avoir déniché le rap qui me botte, mon
disk au flow sec, revitalisant, froid juste ce qu'il faut..ou plutôt
LE seul que j'ai pu écouter en entier. Ce disque m'embarque vénère
sans avoir l'impression de me faire engueuler.
A l'origine, une pochette m'intriguait.
Je suis allé me renseigner et farfouiller dans la barbouille des
albums spokés. Kate Tempest m'est tombée dessus naturellement,
comme une rencontre urbaine qui claque le réverbère pétrole.
Il faut avant tout que je vous présente
mon CV râpeux afin qu'il n'y ait pas de malentendu sur mon kif
d'alors.
Sur mon étagère du genre, il y a des
disques de Lex records, avec DangerDoom, Subtle, Hymie's Basement,
quelques Clapping Music avec O.Lamm, cLOUDDEAD ou encore Ninja Tune
et le fondamental FOG.. il y a aussi le double OutKast, du Léo Ferré
en phase « Préface », du Joey Starr que ma compagne
écoute quand je ne suis pas là, du Why ?, du Loïc Lantoine, il y a aussi le fantastique Thee More Shallows 2007, les DJ Mehdi, 13&God, le sublime Superqueens "Cheap Shots", et surtout mon préféré BUCK 65.
Puis, il y a les disques du britannique The Street.
Puis, il y a les disques du britannique The Street.
La transition est toute faite, j'aime
beaucoup le rap anglais. Même si mon passé dans le domaine reste à
ériger, Kate Tempest est venu me susurrer violemment qu'il y a du
travail pour me rabibocher..ou plutôt m'immiscer. Le son, la voix,
la lutte douce contre le discours syncopé, une boxe des mots avec
les jambes et avec un son extra, un remède, une thérapie pour
gifler ma frilosité. Je vous rappelle quand même que j'ai vécu en
direct live la naissance du smurf et du hip hop, alors mollo sur la
tète, j'ai les anticorps.
Kate Tempest, c'est presque tribal
urbain, c'est robotique humain, un rap qui me convient.
Kate Tempest 2014 « Everybody
down » label : big dada
8 commentaires:
Un petit goût de Anne Clark ici.
Très jolie billet qui donne vraiment envie, alors que j'ai abandonné le hip hop depuis des lustres.
Merci... mes dernières excursions rap c'était avec BUCK65..que j'ai ressorti du coup, qu'est ce que c'était bon. Je suis un gros frileux en la matière, j'essaye de temps en temps.
Eh, je connais pas Clark.. vais aller fouiner..merci ;D
Je passe de Deacon à la demoiselle qui a su enrober.
Le Rap je m'y suis mis quand j'ai accepté le musique très apprêté sur laquelle se pose ce genre de parlé scandé.
Tu me donnerais presque envie de relancer le disque qui m'avait secoué comme mes découvertes de Marvin Gaye en un autre temps
Mos Def: Black on Both Sides.
Une autre fois
en attendant..
(tiens des "sons" de Fiery Furnaces... PIRATES ;-) )
01 Mos Def - Black On Both Sides - Umi Says.mp3
http://www10.zippyshare.com/v/25559075/file.html
Goûte moi ça mon gaaaaars
et comme ça je peux te demander si tu pouvais dire oui aux derniers commentaires sur le JUR
et comme ce MOS est vraiment un chef d'oeuvre... Je drop et hop
Je connais Mos Def, l'époque où j'essayais dans le domaine, y'avait même Paul Williams je crois. Un peu trop dur pour moi, mais j'ai bossé depuis, je vais retenter ;D
JUR sort lundi 22, je m'occupe de toi El Tonio
Non, non, le MOS que je connais a mis tellement d'harmonie dans son "Black.." que tu jurerais Marvin Gaye sans retromania. Un Marvin dans le coup... Prends juste l'extrait que je te propose et reviens me dire que j'ai raison!!
je vais ressortir mon CdR au rayon rap..et promis je reviens.. on m'a déjà dit ce que tu me dis..ça m'intrigue ce truc ;D
Enregistrer un commentaire