mercredi 12 septembre 2018

Jonathan Bree




Le petit fils de Fantomas vient de se fendre d'un bel album organique et mélancolique. Sa magique pop moderne me renvoie vers le désespoir crooné de Get Well Soon. L'orchestre bleu pétrole fluo ruisselle sur des lueurs urbaines, intimes, arty et noctambules.
On pourrait flipper à croiser sa tronche de collant à moumoutte, pourtant la beauté scintillante de sa moue tristounette fait mollement danser sur la basse d'un hôtel particulier et tournoyer dans une brume chagrine et synthétique.
J'avais cinq ans, je flippais ma race devant le rire grave de Fantomas... l'était peut-être sympa ce grand schtroumpf chauve.


Jonathan Bree, c'est The Brunettes, c'est en Nouvelle-Zélande. Une précieuse découverte.

Jonathan Bree 2018 « Sleepwalking » label : lil'chief



4 commentaires:

TonTonMusik a dit…

Bon ces temps je "play" beaucoup Morcheeba, alors je ferme les oreilles pour ce qui y ressemble un tout petit peu, mais là c'est vraiment trop gris, l'extrait, je vais voir le reste de la galette pour plus de luminosité !

DevantF a dit…

Oui pour le GET WELL SOON, j'ai eu des échos de NEIL HANNON en pleine déprime. Richard Hawley au congélateur. Pressé de voir l'automne arriver?
Bel album, au moins c'est certains.
"Say You Love Me Too (feat. Clara Viñals)" c'est moi où je peux dire que la basse c'est du Vannier/Gainsbourg?

charlu a dit…

Ah ouaih Tonton.. le reste n'est pas plus lumineux.. enfin pas de cette lumière qui nous éclabousse encore. Mais c'est du préventif.. l'automne peut tomber d'un jour à l'autre.

Nan c'est pas que toi.. j'ai senti ça aussi.. c'est pour ça que je parle de "Hotel particulier" :D
Par contre je suis pas pressé.. mais j'ai écouté la nuit en marchant sur des feuilles tombées à cause de la sécheresse.. je sais plus où j'étais

charlu a dit…

J'ai entendu un peu de Perry Blake aussi, et même du JJ Johansson...mais en flash.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...