mardi 22 mai 2018

Fontaine Wallace



« Et puis après on verra bien ».. un disque pour voir, des potes étudiants, un ingénieur et un prof qui montent un groupe à Lille, après on verra bien. Sauf que cet album là, c'est le premier de Superflu en 1997, il y a plus de 20 ans, c'était sur le label Le Village Vert, et qu'il est parmi la belle poignée poignante des très beaux albums de par ici, et au beau milieu de ma collection des disques qui me touchent particulièrement. C'est pas n'importe quel disque celui-là.

Dix après, 2007, c'est le troisième album de Superflu qui met fin au groupe, impossible de ne pas parler de ce passé là, à l'écoute de la voix de Fontaine Wallace, tout me revient et m'enchante à nouveau.
Nicolas Falez, c'est la voix, la guitare, les textes, le seul qui reste ici de la chaleur ultra intime des chansons, du timbre et des adorables petites histoire montées autour d'un minimalisme pop à la française du Superflu. Il y a eu « Tchin Tchin » entre les deux, belle confirmation avec dans les bonus, la merveilleuse reprise de Sheller, « Les miroirs dans la boue ».
Pop, ça l'est un peu plus ici sur son nouveau groupe, comme une touche british sur des chansons parisiennes. Mister Wallace est l'anglais qui offrit les fontaines à Paris.

La magie de superflu était aussi le duo de voix, Sonia Bricourt à l'époque. La magie opère toujours, mais c'est Cécile Beguery qui en plus de la basse vient accompagner le chant de Falez. Le batteur Ludovic Morillon a joué pour Luke, Prohibition et Nlf3. Fabrice De Battista tient les claviers.

La voix de Falez me rappelle à tout ça. On ne va pas se priver d'écouter des vieux albums incontournables. Ceci dit, Fontaine Wallace est comme un grand retour, et une excellente nouveauté.

Fontaine Wallace 2018 « Fontaine Wallace » label : microculture




3 commentaires:

gaby a dit…


Merci pour la découverte
"Superflu" me fait songer à un autre groupe assez proche "Mièle"

http://ti1ca.com/yebjnzur-Miele-je-vous-avoue-Miele-je-vous-avoue.mp3.html

DevantF a dit…

Sur le Higelin, je parlais de la chanson française. Merci M. Daho, certains remercient M. Bashung. Je devrais, peut-être. Mais quand j'écoute "ton" disque, c'est merci à M. Daho que je dis. Pas forcément la même musique, mais il y a dans ces artistes comme une ligne claire qui me touche. Du superficiel pas honteux.
Oublie je M. Darc? M. Jacno? Et même Indochine?
Oui, on oublie vite ;-)

charlu a dit…

Le Higelin, je le sens pas avec d'autres, il est vraiment ds son monde à lui, très marqué. Par contre Wallace, y'a plein de truc dedans, ce qui était moins le cas pour le premier album de Superflu. La pop, finalement, c'est pas un truc très bon mais "superficiel" ??

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