jeudi 26 janvier 2017

Nicolas Michaux



Pas assez discipliné pour un bilan, ni rigoureux, car voilà, j'ai le projecteur en branle avec du retard sur un album qui vient se caler juste dans le tiercé des plus beaux auteurs de par ici. Évidemment Jean-Louis Murat en tète, les autres viennent se placer derrière, à distance. Il y a bien eu Barbagallo, mais plus sur une chanson, Christophe superbe mais vite digéré, Biolay constant dans les quintés, celui qui prononce La Femme jui pète les rotules, Jean Gasc, Le Vilars, Manset mon immense déception.... et Nicolas Michaux qui avec ses airs Boogaerts/Dominique A/JP Nataf dessinant ses saynètes de talent vient foutre le désordre dans ce bilan bordélique.

Le son, les textes, la mélodie et puis Tôt Ou Tard, « Les îles désertes », le sublime « Être deux » et même ses mimiques Bruel sur « Avec vous » m'accaparent, jamais l'autre ne chantera une chanson aussi belle. C'est qui c'est quoi ce Nico là ? C'est pas un imposteur, « A la vie à la mort » soudainement un des meilleurs album d'ici de l'année précédente.

Qu'est ce que c'est bon d'être deux, seul, peinard avec un bon disque.

Nicolas Michaux 2016 « A la vie à la mort » label : Tôt Ou Tard

2 commentaires:

charlu a dit…

suis à la bourre mais ça va tomber bientôt. Ce disque est un régal.

DevantF a dit…

"Qu'est ce que c'est bon d'être deux, seul, peinard avec un bon disque." Tu me fais penser à une phrase terrible de Léo Ferré. Mais bon, parfois, même un disque... mais voyons voir (superbe Jason Sharp)

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