Une formidable impression de voir
l'année commencer, les grands albums décoller avec le retour du
songwriter américain Mark Eitzel. Un CV bien chargé que l'on
commençait à oublier après ces cinq années de silence, c'est avec
un guitariste anglais de Suède Bernard Butler que surgit cet album
de haute tenue.
Je suis plus attaché à sa carrière
solo qu'aux albums très visibles d'American Music Club.
Tout en essuyant la beauté d'une
écriture lumineuse, des ondes défaitistes de 30 ans d'age viennent
embrumir l'impérial sérieux d'un opus qui passe en boucle sans que
le temps ne pèse en rien: « Nothing and everything »,
« The road », « An answer »
touchant jusqu'à la douleur, « Just because »,
« In my role as professional singer and ham ».....
à tomber, et pourtant, ce chef d'œuvre débute sur le très enlevé
« The last ten years », et débouche sur un
touchant hommage à Jason Molina.
La voix est toujours sur les cimes,
Morrissey/Hollis, le physique Thompson/Aidan Moffat... « Hey
Mr Ferryman » est déjà une pièce maîtresse de
l'année à venir, americano/anglaise.
Mark Eitzel 2017 « Hey Mr
Ferryman » label : merge