mercredi 22 avril 2015

Simon Joyner 2015



 
C'est un gros temps bien lourd pour le bélier, le cuir plombé par un cobalt suffoquant, je me vautre à l'ombre du dernier Simon Joyner qui hante mes cellules caniculaires.
« Grass, Branches and Bones » est un folk engourdi, écrasé qui rampe sur une terre assoiffée. Se faufiler dans les méandres acoustiques du nébraskien est un phénomène biologique qui suce l'âme et la peau cuite.

Cet opus là est un refuge, un isolement sec sur des lambris racornis par le vent chaud. On peut rester là des heures à se demander pourquoi le soleil est paralysé au zénith. Il fait chaud.

Simon Joyner 2015 « Grass, Branches & Bones » label : woodsist

11 commentaires:

Everett W. Gilles a dit…

Yo !
Jimmy m'a signalé la sortie de ce disque en pensant que c'était Bruce Joyner.
Je me souvenais qu'on avait échangé ici-même sur le précédent et déjà à l'époque il te demandait si Simon était le frère de Bruce !!
Jimmy, si tu nous lis ...
Le plus drôle étant que toi tu ne savais pas qui était Bruce Joyner. Enfin, le plus drôle, y a que moi qui trouve ça drôle, vous me faites une brochette tous les deux !!
Donc ce Simon Joyner hé ben chuis d'accord avec toi quant au Bruce c'était le chanteur des Unknowns (et Jimmy et moi on était très fans des Unknowns ...)
Et comme tu t'en souviens hé ben je raconterai pas l'anecdote John Peel !

charlu a dit…

Yes Evrett, Jimmy se goure tt le temps avec lui :D
Et je me souviens exactement de ton comm sur SIMON .. "The Cowardly Traveler Pays His Toll". J'ai fouillé, et j'ai trouvé..et j'ai écouté en boucle. Complètement troublant, décalé, barge, bancal et jouissif. J'avais commencé un billet, mais le poids du disk m'a un poil muselé.
J'ai failli te remercier dans le billet..je le fait ici.
Pis Jimmy arrête avec Bruce ;D

Chris..si tu voyais la pochette de "The Cowardly Traveler Pays His Toll" .. c'est pareil.. et j'adore les pochettes qui vont avec leur musique.

Everett W. Gilles a dit…

Yep, tu parles d'un disque impressionnant le Traveller... le poids, je vois ce que tu veux dire !
Et bien vu le coup des pochettes. Allez Chris, écoute John Peel, Onc' Charlu et Papy Everett et fonce !

charlu a dit…

Grave..et je connaissais absolument de ce traveller.. pourtantle Simon, je l'avais chopé avec Jagjaguwar et cette oberge barge à folker les folkeux dans leur substance.. bref, le disk noir de Simon..merci ;D

charlu a dit…

absolument rien :D

Everett W. Gilles a dit…

Ouais, marrant comme quand l'un d'entre nous fait découvrir un truc à l'autre c'est souvent une grosse claque !

Hé, petit PS : je sais bien que tu le fais déjà mais checke chez Jimmy ces jours-ci, entre mes deux commentaires ici je lui ai envoyé un petit truc spéciale dédicace, tu m'diras !!!

Till a dit…

Hello Charlu

Simon Joyner, un nom que j'ai croisé de temps en temps ici et là sans jamais m'y arrêter. Des grandes plaines arides où le soleil enclume et le vent dessèche ?
Allez j'enfourche mon chapeau et j'enfile mon cheval...

Till a dit…

Pas encore écouté celui-ci mais ça ne saurait tarder parce que j'ai commencé par le Cowardly traveller et j'ai envie d'en savoir plus.

charlu a dit…

Tu as bien fait de prendre Joyner par le traveller.. tu as dû descendre de ton canasson et hoté son stetson pour cette pause sombre et torurée. Cette fournée 2015 est plus lumineuse et douce.. ça va tfaire drôle ;D

Till a dit…

Je le trouve plus apaisé en 2015. Pas joyeux joyeux le garçon mais comme une sorte de sérénité venant avec l'âge. Fatalisme, résignation ?
En tout cas un beau disque hanté par quelques fantômes (Leonard Cohen au hasard...)

charlu a dit…

Pas faux l'esprit Cohen etc..
Avant Traveller, je ne connais rien... peut être c'est juste un instant, un point acide dans son parcours ?
Ou alors, c'est effectivement la patine et l'épaisseur du cuir.

Thomas Köner 1993

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