« Smudge another yesterday »
peut s’apparenter à une insomnie. Surnager entre deux mondes,
immobile dans l’Endermonde, endormi ou pas et sentir ses muscles
encore sous tension, subir dans l’obscurité des couleurs
aguichantes couler sur le guichet de la rétine muselée par la
paupière. C’est sentir le drone souffler à l’intérieur de
l’oreille plaquée sur l’oreiller. Chasser toute présence et
entendre des voix. C’est l’écluse séminifère qui s’ouvre et
inonde la jugulaire, pour noyer le cerveau et blanchir les rêves.
C’est imaginer pouvoir s’afficher
de quelques bouillantes permissions.
Je suis immobile, paralysé, j’écoute
Pimmon et je ne sais plus si je rêve éveillé ou si je vis
d’insomnie irradiée, de fourbes réalités, robot à synapses ou
carcasse habitée.
L’abrasif monte, l’acidité
s’invite, et les heures qui défilent deviennent insupportables,
vouloir s’assommer et se dire finalement que ce nouveau monde
psychédélique est une luxuriante exploration, peu importe la
fatigue du jour à suivre, cette flânerie là est une narcose
chimérique.
Et puis derrière, pas loin, il y a Ambarchi, Fennesz, Rehberg..... une belle architecture sonore.
Pimmon 2009 « Smudge
another yesterday » label : preservation
3 commentaires:
Hé! Ho! Faut dormir ici. Voir le Fleuve guérit de tout. Je suis ressuscitée! Bise.
si si, je dors..enfin je pense ..
Moi la guérison, c'est d'aller au pieds de la Tour ;D
M'en parle pas Djim.. j'ai eu un mal fou à reprendre le fil des billets des potos.. j'ai pas terminé d'ailleurs.
Même pas mis à jour les nouvelles adresses de blog... y'a eu du grabuge :C
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