jeudi 17 février 2011

Edie Brickell / Teitur




L'avantage avec ce genre de disque qui vous arrive comme on tombe amoureux, c'est la pause, l'arrêt du flux pour un moment. Même si je suis affamé de musique, je n'arrive pas toujours à être colinéaire aux flot de nouveautés. Souvent, pas trop moderne donc, j'ai tendance à dévorer au hasard du temps, zigzaguer jusqu'au disque qui colle. La baffe. Oui je suis toujours en Angleterre avec la chair de poule et l'esprit ahurie.
PJ Harvey est une de ces artistes qui calme naturellement l' « enthousiasme diffus et volatile » et « l'intensification du renouvellement » culturel. Je me pose donc, comme un alibi, quelques instants au « bord du flux » pour devenir monotache passionné à savourer, comme quand je passais des jours entiers sur la seule nouveauté acquise.





Deux disques aujourd'hui, pour m'extirper de mes obligations affectives, sont venus comme une tentative de diversion distraire quelques instants d'écoute, comme on allume la radio..et je m'en excuse auprès des auteurs...la tète ailleurs, ou cette concurrence impitoyable dont je parlais.

Deux albums léger, agréables que la pochette relie comme une coïncidence,un thème canin.

Teitur 2011 « Let the dog drive home ». Teitur Lassen nous avait habitué à des disques dépouillés, un folk divin à la Ron Sexsmith. Le son a changé ici, sirupeux, très travaillé, légèrement électro, un peu comme s'il était parti faire un tour chez Morr music.

Edie Brickell 2010. Rien écouté d'elle depuis « What i am » quand les nouveaux Bohémiens trainaient autour d'elle. Entre Alanis Morissette et Suzanne Véga. Attiré par le tube « Pill », j'ai laissé défiler tout le disque sans broncher.
Deux disques pas importants, assez bons, ..je suis en convalescence.
Dans la même direction, sur les mêmes chemins à marcher sans cogiter, des petits airs trainent comme une vague annonce de printemps.




échelle de richter : 4,3
support : cd d'occas
après 1 écoute

échelle de richter : 5,1
support : streaming
après 1 écoute

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