mardi 20 septembre 2016
Johann Johannsson 2016
mardi 1 mai 2018
Johann Johannsson 2002/2018
mardi 5 janvier 2016
Johann Johannsson 2015
mercredi 3 août 2011
Johann Johannsson

« Fordlandia » en 2008 propose une visibilité et l'envoie se placer à l'aide du label 4AD, du côté des musiques contemporaines électro-ambiant-néoclassique.
L'intimité se creuse, le sombre s'épaissit, Type records récupère les bandes de « And in the endless pause there came the sound of bees » sorti auparavant au compte gouttes et autoproduit en 2009. Toujours une once d'électronique, du classique. Une mise en forme musicale autour d'un film, « Starmints », confirme la cinématographie de sa musique.
Autre label, autre visibilité, fat-cat records qui, il y a quelques mois s'est offert le luxe de couvrir l'apparition du plus bel album classique cette année, Dustin O'Halloran. Johann était d'ailleurs sur ce chef d'œuvre, à l'ingénierie et à l'électronique. Cette fois-ci, on sort de l'intimité de la chambre pour les grands espaces apocalyptiques, éloquents et solennels. Comme pour « Englaborn », les cuivres sévères de « The miner 's Hymns » sont baroques et philharmoniques. Une fois de plus sa musique accompagne des images, une culture régionale traditionnelle, un cinéma en grosse production. Une commande, une association et un groupe (the brass band music), un glissement d'images vers la musique, une entité historique mise partition. Une restitution fidèle.
Cet hymne aux mineurs anglais est une sorte de péplum contemporain électro-néo-classique, expérimental et ambiant. Grave, grandiose, sévère, une œuvre colossale.
Johann Johannsson 2011 « The miner's hymns » label : fat-cat
www.fat-cat.co.uk
www.johannjohannsson.com
échelle de richter : 8,5
support cd
après 5 écoutes
samedi 2 mars 2019
Johann Johannsson "Orphée" 2016 "Flight from the City " .....
Jeu participatif : La Dizaine Des Blogueurs (27/02-10.03.2019)
3/ La chanson que l'on écoute seul au casque le soir
jeudi 19 juin 2014
Johann Johannsson / Mark Orton... BO
jeudi 15 octobre 2020
Jóhann Jóhannsson with Hildur Guðnadóttir & Robert Aiki Aubrey Lowe
D'autres sont ici encore, certains partis, Hildur, Robert, Johann. C'est un nouvel été qui vient de s'éteindre, un volcan qui attend sa prochaine coulée. La lave rampe aussi sous les pôles. Je suis sur la tienne, les cordes me prennent à la gorge, le field-recording dégouline sur mon papier-peint. Tu dors et ma carcasse s'enfonce.
Des millions de pingouins attendent le couvre-chef, ce soleil programmé qui toise.
Un opéra en intraveineuse gronde, un Atom Heart misère pour atomiser les calottes reculées, aucun couvre-feu sur les cratères, aucun critère pour les miséreux, on est tous sur la même caboche.
Un pustule gicle et les microbes s'agitent.
Du gospel inouï, de l’apesanteur dans les voix, un violoncelle qui fuit sur la glace, un chant psychédélique antartiqué, des villes entartrées, beaucoup trop de fades lumières sur la croûte pour que dalle.
Johann n'est plus, Hildur est là (elle dure qu'il faut dire en langage partagé « é » tout court). C'était en 2015 avec Robert Lowe aussi appelé Lichens, le gars des 90 Days Men échappé que j'ai adoré en 2002 et 2004.
Un trio en or.
Algues et champignons galopant les troncs dégelés, petites touffes rêches des frimas accrochées aux rameaux, hérissées en protectrices tant que le soleil le veut bien.
Les Trois Rois se pavanent bouche bée, Rigel bégueule nargue Bételgeuse, quelques centimètres les séparent.. nous nous penchons las définitivement vers cette fin d'été là.
Jóhann Jóhannsson with Hildur Guðnadóttir & Robert Aiki Aubrey Lowe – 2015/2020 « End of Summer » label : Sonic Pieces
dimanche 17 juin 2012
mardi 14 juin 2011
Dustin O'Halloran

Dans la même vaste famille des néo-classique présentée plus bas avec Peter Broderick, Dustin O'Halloran affiche depuis 2004 des albums classiques, seul avec son piano. Deux volumes de « Piano solos » chez bella union, puis « Vorleben » en 2010, livré pour quelques chanceux à 450 exemplaires. Le piano est alors son seul compagnon et la lumière reflète Chopin, Satie.
Dans une osmose totale, Dustin s'entoure cette fois-ci d'un quatuor de cordes (ACME de New York), de Peter Broderick, autre jeune expert globe trotter. Mais il y a aussi dans les parages Johann Johannsson aux effets et aux manettes, Nils Frahm à la direction, et Adam Bryanbaum à la guitare.
Toutes ces entités musicales se fondent magistralement sur des instrumentaux crépusculaires, classiques et sublimes. Moins expérimentale que Broderick, « Lumière », ce nouveau chef d'œuvre proposé par Fat-Cat, est un indispensable nuancier de lumières, une sorte de perfection orchestrale simple et purement classique. Un doux tourbillon de quintette, quartet, opus développe une fragilité pâmoison tenue par un rideau flou de lueurs qui faiblit à la frontière du jour et de la nuit, là où tout se fige pour quelques poignées de secondes édéniques. Et s'il fallait une bande son à cette transition idyllique vécue par le merle apaisé, ce serait « Lumière » composée par un autre prodige classique contemporain, Dustin O'Halloran.
Il faut bien avouer que quelques violons gonflant la trame, étoffe la texture des partitions. C'est une œuvre complète.
Qu'il est rassurant de voir ces artistes se mettre au devant de la scène, percer et voir leurs disques surgirent des bacs indépendants tout prêt de Okkervil River, ou O'Rourke. Tellement de musiciens contemporains sont classés en musiques nouvelles au fond des bibliothèques de moins en moins fréquentées.
Quand on aime : chopin, satie, Max richter, peter broderick, goldrum,
Lumiere by Dustinohalloran
jeudi 23 décembre 2010
2010
Aussi je suis conscient qu'étant extrêmement évasif, je ne joue pas le jeu, c’est un peu facile d’en mettre plein …...mais..:

10 / Rock international:
.Neil Young « le noise »
.Peter Gabriel « scratch my back »
.Bryan Ferry « olympia »
.John Mellemcamp «no better than this »
.Jimi Hendrix « valley of neptune »
.Grinderman « grinderman »
.John Hiatt "the open road"
.Shawn Mullin « light you up »
.Findlay Brown “ love will find you”
.The Bellrays "black lightening"
10 / Rock indépendant:
.Women « public strain »
.Suuns "zeroes QC"


.Liars « sisterworld »
.Interpol « interpol »
.Oh No Ono « eggs »
.Bardo Pond « bardo pond »
.Windsor for the Derby "against love"
.Blue Water White Death « blue water white death »
.Midlake « the courage of others »
.John Grant « queen of denmark »
.Get Well Soon « vexations »
.Owen Palett « heartland »
.Musée Mécanique « hold this ghost »
.Klima « serenades & serinettes »
.Agnès Obel « philharmonics »
.Ariel Pink haunted graffiti « before today »
.Les Marquises “lost lost lost”
10 / Folk:

.Damien Jurado « saint bartlett »
.Emily Jane White « ode to sentience »
.Doug Paisley « constant companion »
.Joker's Daughter « the last laugh »
.S.Carey « all we grow »
.The Tallest man on earth « the wild hunt »
.Lost in the Trees « all alone in an empty room »
.Siskiyou "siskiyou"

.Head of Wantastiquet « dead seas »
.Twinsistermoon « the hollow mountain »

.Kuupuu « lumen tähden »
.Wooden Veil « wooden veil »

10 / Soul:
.Aloe Blacc « good thinks »
.Duffy « endlessly »
.Gil Scott Heron « i'm new here »

.Plan B « the defamation of strickland banks »
.Strange games & funky things vol5
.Sharon Jones and the dap-kings “I learned the hard way”
.Holy Fuck “latin”
.Erykah Badu “new amerykah part2”
.Mavis Staples “you are not alone”
.Andreya Triana “lost where I belong”

.Brian Eno « small craft on a milk sea »
.Fourtet « there is love on you »

.anbb « mimikry »
.Caribou « swim »
.EDH « prédature »
.Autechre « oversteps »
.Chloé « one in oyher »

.Pantha Du Prince « black noise »
.The Boats “sleepy used music”
.Supersilent "10"
10 (11) / New sound/experimental:
.Machinefabriek & Peter Broderick “kites” fang bomb
.BJ Nilsen « drawght #1 » ash international/touch
.Hildur Gudnadottir « without thinking » touch
.Thomas Köner « nunatak/teimo/permafrost »
.Max Richter « infra »

.Chris Abrahams « play scar » room40
.Richard A Ingram « consolamentum » white box

.Dakota Suite « vallisa » glitterhouse
.Marcus Fjellström « schattenspieler » miasmah records
.Balmorhea « constellation » western vinyl
.James Blackshaw « all is falling » young god
.Johann Johannsson “and in the endless pause there came the sound of bees” / Richard Skelton “landings” type records

10 / Chanson française (maigre année, tout est sorti en 2009) :
.Bastien Lallement « le verger »
.Bertrand Belin « hypernuit »
.Dominique A « la musique/la matière » réédition 2010 +inédits/ ep Peplum.
.Florent Marchet « courchevel »
.JP Nataf « clair »
.Jacques Bertin « comme un pays » (le grand retour très très émouvant)
.Arnaud Fleurent-Didier « la reproduction »
.Colin Chloé « appeaux »

.Benjamin Biolay « live »
.M « live »
.Roméo & Sarah « vecteurs et forces » herzfeld
.Little Red Lauter « slow down » herzfeld
.Faustine Selman « silent valley » collectif-effervescence

.Yann Tiersen « dust lane »
.Manuel Bienvenu « bring me the head of » disque époustouflant (chronique à venir).
.François-Eude Chanfrault « intérieur »(2009 mais parce que je le cherche depuis très longtemps et que je l'écoute depuis deux mois).
.Chapelier Fou « 613 » ici d'ailleurs
.French Cowboy « isn't my bedroom » havalina records
.Sylvain Chauveau « singular forms (sometimes repeated) » type records

.Lilium « felt » glitterhouse

.King Crimson « red »; « in the court of crimson king »; in wake of poseidon »; « lizard »
.Paul McCartney & the wings « band on the run »
.Stevie Ray Vaughan « could stand the weather »
.Jim Sullivan « light in the attic »
.Einsturzende Neubauten « architecture IV 2002/2010»
.The Notwist « neon golden » city slang réédition 2010
.Xtc as the Duke of Stratosphear « psonic psunspot »
.David Sylvian « sleepwalkers » samadhisound
.Incredible String band “wee tam& the big huge” 1968/2010
.Apple box set (mary hopkin; bad finger, james taylor, jachie lomax..malgré le fait de filer de la tune à yoko)
.
5 / Labels :
.Type (explosion du catalogue de très haute qualité)
.Young god (retour des Swans, Gira + james blackshaw
.Jagjaguwar (women, richard young, bon iver, people of the north..)
.herzfeld (riche catalogue + principe du club herzfeld)
.Home normal (découverte cette année et gros catalogue 2010)
Qq Grosses déceptions:
.Arcade Fire (quel raffut quand même pour un disque tout à fait normal)
.Mgmt (ouaih gros buzz pour pas grand chose, la surprise a fondu, ressortir le premier album)
.Sufjan Stevens (prise de tète et gros tintouin)
.Avey Tare (lui comme ses acolytes toujours a la recherche du générique idéal pour les télétubies..je vais finir un jour par arréter d'essayer ce groupe)
.Angus & Julia Stone (la notoriété et la grosse production auront eu raison de leur innocence et la pureté des deux premiers albums…hyper trop sucré)
.Marissa Nadler (pareil, plus rien à voir avec ses premières productions..visibilité néfaste !!!!)
5 / Blogs musicaux :
Benoit : des chips et du rosé / hop blog
Saab : with music in my mind
Vincent : la musique à papa
Panda panda : ears of panda
mardi 17 août 2010
Hildur Gudnadottir

C'est beau et majestueux comme la nuit sur l'océan, voire un matin crachin de chagrin qui n'en finit pas de poindre et traine ses larmes de viole pour chanter les pleurs du goéland qui plane au dessus de la métropole aux avenues d'encre.
Mouette, goéland, viole, violoncelle, tout est manège, et la menace sélacienne argentée culmine sur « opaque », les notes n'ont jamais été aussi graves et les remouds troublants.
Il semble se profiler un jeu solitaire derrière ce chef d'œuvre, mais trois invités viennent discrètement prêter leur instruments en dentelle et gravitent en sourdine autour ce cette force naturelle imposée par Hildur Gudnadottir (Skulli Sverrisson ; Johann Johannsson ; Gudni Franzson), ce jeu puissant, religieux, achronique.
Bruno, Serge, Edwidge et Narcisse, que faites-vous là à l'Assomption ? Les mouettes sont plus belles sur les remparts malouins.
dimanche 17 juin 2012
dimanche 12 janvier 2020
Hildur Gudnadottir 2019
Chuck Prophet 2002
Remettre à César.. à force de salves récurrentes récurant les lacunes ou quelques négligences, venues de part et d'autre du voisinage...

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Inutile de vous dire que j'en ai bouffé du Bambi, bagnole, chaine, megaboom, et que j'en bouffe encore et même plus que jamai...
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Toujours dans les gros films sensationnels, quand un zinc passe dehors au dessus, l'acteur dans son salon regarde le plafond. Il sait...
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Mercredi 14/12 : Candeur : La chanson parfaite que l'on écoute le mercredi après-midi, telle une madeleine de Proust, lorsque lapré...