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mardi 20 septembre 2016

Johann Johannsson 2016




Après Max Richter, c'est au tour de Johann Johannsson d’apparaître sous l'étiquette jaune ancestrale Deutsche Grammophon. Le néo-classique rejoins comme les plaques tectoniques le classique.


Les albums en temps que tels deviennent assez rares pour ce multi-instrumentiste compositeur producteur islandais, 6 ans avec le précédent, et une demi-douzaine de BO entre les deux. Peut être cela revient au même, mais j'aime à imaginer qu'un album puisse être composé pour un film irréel, sans image, juste celles que les notes nous proposent, la pellicule qu'on se fabrique nous à l'écoute d'un disque sublime et cinématographique comme « Orphée ».

Ce n'est pas une musique de film certes, mais composée avec l'idée d'un cinéma, un hommage, une proposition, des ondes de changement, d'Ovide, d'Orphée, Jean Cocteau qui incarne et renvoie. Johann Johannsson a commencé avec une formation classique, puis s'est brutalement retiré du jeu en dessinant des visions sonores à l'aide d'une guitare, des paysages et des atmosphères. Touch, Milles Plateaux, Mego... Deutsche Grammophon.



Le classique ambiant me happe depuis que l'automne annonce la couleur, on est toujours dans l'abyssal ou le stratosphérique. C'est une méditation, une contemplation, c'est à la fois acoustique, eletro et symphonique. Un quatuor à cordes, un violoncelle solo, une voix a cappella, un orchestre et une vague idée de quelques drone léger pour effleurer du doigt l’hypnotique.
Johann Johannsson est un poète musicien, comme Orphée, un héro de la musique néo-classique.


Johann Johannsson 2016 « Orphée » label : Deutsche Grammophon

mardi 1 mai 2018

Johann Johannsson 2002/2018



C'est un album posthume, il y a peu de temps ce grand artiste néoclassique islandais a pris le large. « Englabörn » est son premier album, sorti en 2002, il commençait à travailler sur sa réédition. Quelques proches artistes de son entourage sont venu créer des variations autour de cette somptueuse pièce d'une discographie dorénavant close.

Il est des meilleurs dans ce domaine, le néo-classique que Deutsche Grammophon a décidé récemment de mettre en valeur, comme le bouleversant « Orphée » en 2016. Il a composé beaucoup de musiques originales pour le cinéma, c'est un style parfait pour le 7ème art. Ici revient le bleu absolu de la grande étendue océanique que son âme surplombe. « Englabörn », indispensable disque de musique classique.

Johann Johannsson 2002/2018 « Englabörn & variations » 
label : deutsche grammophon

mardi 5 janvier 2016

Johann Johannsson 2015



C'est une histoire de cordes à nouveau, celles d'Hildur Gudnadottir, voix et violoncelle. Johann Johannsson est à l'électronique, la maitrise sonore de ce trio inédit ambiant et hypnotique. Du field recordings à travers des contrées austères, comme une avancée vers le grand nord.
Johann Johannsson, Hildur puis Robert Aiki Aubrey Lowe font chanter les éléments. Un film en super8 accompagne ces quatre morceaux sortis chez Sonic Piece.
Pour info, Robert c'est aussi Lichens ou Explosion in the sky.

Un trio céleste terriblement rivé à nos horizons les plus froids.

Johann Johannsson – Hildur Gudnadottir – Robert Aiki Aubrey Lowe 2015
« End of Summer » label : sonic piece


 

mercredi 3 août 2011

Johann Johannsson




C'est logiquement que Johann Johannsson a débuté sa carrière solo sur le label touch avec l'intime « Englaborn » 2002. Le suivant « Virdulegu forsetar » 2004 offre sur cette musique céleste aux cuivres philharmoniques sortis d'une grosse production, une vision cinématographique grandiloquente. Un ensemble pour les grands espaces, The caput ensemble, et Skuli Sverrison qui métisse le tout de basse et d'électronique.
« Fordlandia » en 2008 propose une visibilité et l'envoie se placer à l'aide du label 4AD, du côté des musiques contemporaines électro-ambiant-néoclassique.
L'intimité se creuse, le sombre s'épaissit, Type records récupère les bandes de « And in the endless pause there came the sound of bees » sorti auparavant au compte gouttes et autoproduit en 2009. Toujours une once d'électronique, du classique. Une mise en forme musicale autour d'un film, « Starmints », confirme la cinématographie de sa musique.

Autre label, autre visibilité, fat-cat records qui, il y a quelques mois s'est offert le luxe de couvrir l'apparition du plus bel album classique cette année, Dustin O'Halloran. Johann était d'ailleurs sur ce chef d'œuvre, à l'ingénierie et à l'électronique. Cette fois-ci, on sort de l'intimité de la chambre pour les grands espaces apocalyptiques, éloquents et solennels. Comme pour « Englaborn », les cuivres sévères de « The miner 's Hymns » sont baroques et philharmoniques. Une fois de plus sa musique accompagne des images, une culture régionale traditionnelle, un cinéma en grosse production. Une commande, une association et un groupe (the brass band music), un glissement d'images vers la musique, une entité historique mise partition. Une restitution fidèle.
Cet hymne aux mineurs anglais est une sorte de péplum contemporain électro-néo-classique, expérimental et ambiant. Grave, grandiose, sévère, une œuvre colossale.

Johann Johannsson 2011 « The miner's hymns » label : fat-cat
www.fat-cat.co.uk
www.johannjohannsson.com

échelle de richter : 8,5
support cd
après 5 écoutes



samedi 2 mars 2019

Johann Johannsson "Orphée" 2016 "Flight from the City " .....




Jeu participatif : La Dizaine Des Blogueurs (27/02-10.03.2019)

3/  La chanson que l'on écoute seul au casque le soir


    - Morphée, viens, j'ai sommeil. Il n'y a plus personne, le bruit est tombé, tout le monde est couché. Viens, tu sembles tendre Morphée avec ta peau nacrée et tes ailes pastels, tes yeux de vipère. Viens me susurrer la bonne nuit déjà bien entamée et balayer le tumulte du jour qui bourdonne encore sous mon cortex, tous se sont ruer, et toi seule maintenant. Morphée je me sens partir, arrive te dis-je mes cellules dorment déjà, je me morfonds et je tremble à l'idée que tu me prennes. Ton cou est blanc comme la couleur de mes nuits, viens Morphée....

    - Tu fais chier, fous moi la paix, moi c'est Orphée, je suis un mythe et tu m'emmerdes... enlève ton casque, va te coucher, sinon demain, encore une fois tu vas morfler. « Good night, day », c'est pourtant clair, et c'est pas celui qui va se lever dans quelques minutes... « Good Morning, midnight ».... embrasse Morphée pour moi, y'a moyen de la rencontrer...avant que tu ne t'endormes ???

Johann Johannsson 2016 « Orphée » label : deutsche grammophon


jeudi 19 juin 2014

Johann Johannsson / Mark Orton... BO





Le soleil tape ou pas.. j'ai des envies de voyage et d'immobilité, je découvre deux BO, un chaud et froid extraordinaire, un geyser à -5°C, une houle glaciale en pleine canicule... des bains marie virtuels où l'on peut se projeter, et s'y plonger.
Deux bandes son pour immerger ses illusions, la cinématographie absorbe, prend et suce, on s'invente des morceaux d'existence..dans le chaud ou le froid, qu'importe, sous le casque la température est la même.
Un clair obscur pour les contemplateurs, je plane en surfusion au dessus d'une lande gelée,
je grelotte de chaleur, j'ai des sueurs froides, je me laisse embarquer par ces paysagistes sonores,
ces pourfendeurs d'horizons...et je n'ai vu aucun des deux films. Je les imagine.


Je ne suis plus moi, je vous suis.



Mark Orton 2014 « Nebraska »

Johann Johannsson 2014 « McCanick »


















jeudi 15 octobre 2020

Jóhann Jóhannsson with Hildur Guðnadóttir & Robert Aiki Aubrey Lowe


 

D'autres sont ici encore, certains partis, Hildur, Robert, Johann. C'est un nouvel été qui vient de s'éteindre, un volcan qui attend sa prochaine coulée. La lave rampe aussi sous les pôles. Je suis sur la tienne, les cordes me prennent à la gorge, le field-recording dégouline sur mon papier-peint. Tu dors et ma carcasse s'enfonce.

Des millions de pingouins attendent le couvre-chef, ce soleil programmé qui toise.

Un opéra en intraveineuse gronde, un Atom Heart misère pour atomiser les calottes reculées, aucun couvre-feu sur les cratères, aucun critère pour les miséreux, on est tous sur la même caboche.

Un pustule gicle et les microbes s'agitent.


Du gospel inouï, de l’apesanteur dans les voix, un violoncelle qui fuit sur la glace, un chant psychédélique antartiqué, des villes entartrées, beaucoup trop de fades lumières sur la croûte pour que dalle.

Johann n'est plus, Hildur est là (elle dure qu'il faut dire en langage partagé « é » tout court). C'était en 2015 avec Robert Lowe aussi appelé Lichens, le gars des 90 Days Men échappé que j'ai adoré en 2002 et 2004.

Un trio en or.

Algues et champignons galopant les troncs dégelés, petites touffes rêches des frimas accrochées aux rameaux, hérissées en protectrices tant que le soleil le veut bien.

Les Trois Rois se pavanent bouche bée, Rigel bégueule nargue Bételgeuse, quelques centimètres les séparent.. nous nous penchons las définitivement vers cette fin d'été là. 

 

Jóhann Jóhannsson with Hildur Guðnadóttir & Robert Aiki Aubrey Lowe – 2015/2020 « End of Summer » label : Sonic Pieces


dimanche 17 juin 2012

mardi 14 juin 2011

Dustin O'Halloran




C'est l'heure où le merle fait le bilan de sa journée, perché sur la faitière, l'heure où la lumière tombe et que tout se tamise. C'est l'heure de sortir des sonates, des opus, des notes de piano en cascade.

Dans la même vaste famille des néo-classique présentée plus bas avec Peter Broderick, Dustin O'Halloran affiche depuis 2004 des albums classiques, seul avec son piano. Deux volumes de « Piano solos » chez bella union, puis « Vorleben » en 2010, livré pour quelques chanceux à 450 exemplaires. Le piano est alors son seul compagnon et la lumière reflète Chopin, Satie.

Dans une osmose totale, Dustin s'entoure cette fois-ci d'un quatuor de cordes (ACME de New York), de Peter Broderick, autre jeune expert globe trotter. Mais il y a aussi dans les parages Johann Johannsson aux effets et aux manettes, Nils Frahm à la direction, et Adam Bryanbaum à la guitare.
Toutes ces entités musicales se fondent magistralement sur des instrumentaux crépusculaires, classiques et sublimes. Moins expérimentale que Broderick, « Lumière », ce nouveau chef d'œuvre proposé par Fat-Cat, est un indispensable nuancier de lumières, une sorte de perfection orchestrale simple et purement classique. Un doux tourbillon de quintette, quartet, opus développe une fragilité pâmoison tenue par un rideau flou de lueurs qui faiblit à la frontière du jour et de la nuit, là où tout se fige pour quelques poignées de secondes édéniques. Et s'il fallait une bande son à cette transition idyllique vécue par le merle apaisé, ce serait « Lumière » composée par un autre prodige classique contemporain, Dustin O'Halloran.

Il faut bien avouer que quelques violons gonflant la trame, étoffe la texture des partitions. C'est une œuvre complète.

Qu'il est rassurant de voir ces artistes se mettre au devant de la scène, percer et voir leurs disques surgirent des bacs indépendants tout prêt de Okkervil River, ou O'Rourke. Tellement de musiciens contemporains sont classés en musiques nouvelles au fond des bibliothèques de moins en moins fréquentées.



échelle de richter : 8,8

support cd

après 6 écoutes
Quand on aime : chopin, satie, Max richter, peter broderick, goldrum,




Lumiere by Dustinohalloran

jeudi 23 décembre 2010

2010


Après ce nouveau dérapage seventies, la neige a eu raison de mon courage et cette immobilité forcée m’a finalement permis de prendre un peu de recul sur l’année musicale qui s’achève et de m’asseoir quelques instants. Complètement motivé par mes amis de la toile, je lâche avec mon désordre habituel, cette pause de nouveauté. Je me retourne.
Aussi je suis conscient qu'étant extrêmement évasif, je ne joue pas le jeu, c’est un peu facile d’en mettre plein …...mais..:


10 / Rock international:
.Neil Young « le noise »
.Peter Gabriel « scratch my back »
.Bryan Ferry « olympia »
.John Mellemcamp «no better than this »
.Jimi Hendrix « valley of neptune »
.Grinderman « grinderman »
.John Hiatt "the open road"
.Shawn Mullin « light you up »
.Findlay Brownlove will find you
.The Bellrays "black lightening"






10 / Rock indépendant:
.The Brian Jonestown Massacre « who killed srgt peppers »
.Women « public strain »
.Suuns "zeroes QC"
.Swans « my father will give me up a rope to the sky »
.Liars « sisterworld »
.Interpol « interpol »
.Oh No Ono « eggs »
.Bardo Pond « bardo pond »
.Windsor for the Derby "against love"
.Blue Water White Death « blue water white death »













12 / Pop:
.Blonde Redhead
« penny spakle »
.Midlake « the courage of others »
.John Grant « queen of denmark »
.Get Well Soon « vexations »
.Owen Palett « heartland »
.Musée Mécanique « hold this ghost »
.Klima « serenades & serinettes »
.Agnès Obel « philharmonics »
.Ariel Pink haunted graffiti « before today »
.Les Marquiseslost lost lost
.Broken Bells "broken bells"
Wildbirds & Peacedrums "rivers"

10 / Folk:
.Micah P.Hinson « and the pioneers saboteurs »
.Damien Jurado « saint bartlett »
.Emily Jane White « ode to sentience »
.Doug Paisley « constant companion »
.Joker's Daughter « the last laugh »
.S.Carey « all we grow »
.The Tallest man on earth « the wild hunt »
.Lost in the Trees « all alone in an empty room »
.Siskiyou "siskiyou"
.Phosphorescent « here's to taking it easy »




















5 / Weird Folk:
.El Boy Die « the black hawk ladies and tambourins
.Head of Wantastiquet « dead seas »
.Twinsistermoon « the hollow mountain »
.Kuupuu « lumen tähden »
.Wooden Veil « wooden veil »















10 / Soul:
.Aloe Blacc « good thinks »
.Duffy « endlessly »
.Gil Scott Heron « i'm new here »
.Plan B « the defamation of strickland banks »
.Strange games & funky things vol5
.Sharon Jones and the dap-kingsI learned the hard way
.Holy Fucklatin
.Erykah Badunew amerykah part2
.Mavis Staplesyou are not alone
.Andreya Trianalost where I belong




10 / Electronique:
.Brian Eno
« small craft on a milk sea »
.Fourtet « there is love on you »
.anbb « mimikry »
.Caribou « swim »
.EDH « prédature »
.Autechre « oversteps »
.Chloé « one in oyher »
.Pantha Du Prince « black noise »
.The Boatssleepy used music
.Supersilent "10"










10 (11) / New sound/experimental:
.Machinefabriek & Peter Broderick
kites” fang bomb
.BJ Nilsen « drawght #1 » ash international/touch
.Hildur Gudnadottir « without thinking » touch
.Thomas Köner « nunatak/teimo/permafrost »
.Max Richter « infra »
.Chris Abrahams « play scar » room40
.Richard A Ingram « consolamentum » white box
.Dakota Suite « vallisa » glitterhouse
.Marcus Fjellström « schattenspieler » miasmah records
.Balmorhea « constellation » western vinyl
.James Blackshaw « all is falling » young god
.Johann Johannssonand in the endless pause there came the sound of bees” / Richard Skeltonlandings” type records




10 / Chanson française (maigre année, tout est sorti en 2009) :
.Bastien Lallement « le verger »
.Bertrand Belin « hypernuit »
.Dominique A « la musique/la matière » réédition 2010 +inédits/ ep Peplum.
.Florent Marchet « courchevel »
.JP Nataf « clair »
.Jacques Bertin « comme un pays » (le grand retour très très émouvant)
.Arnaud Fleurent-Didier « la reproduction »
.Colin Chloé « appeaux »
.Benjamin Biolay « live »
.M « live »


10 / Frensh:
.Roméo & Sarah
« vecteurs et forces » herzfeld
.Little Red Lauter « slow down » herzfeld
.Faustine Selman « silent valley » collectif-effervescence
.Yann Tiersen « dust lane »
.Manuel Bienvenu « bring me the head of » disque époustouflant (chronique à venir).
.François-Eude Chanfrault « intérieur »(2009 mais parce que je le cherche depuis très longtemps et que je l'écoute depuis deux mois).
.Chapelier Fou « 613 » ici d'ailleurs
.French Cowboy « isn't my bedroom » havalina records
.Sylvain Chauveau « singular forms (sometimes repeated) » type records
.Lilium « felt » glitterhouse


.



10 / Rééditions/compilations:
.King Crimson
« red »; « in the court of crimson king »; in wake of poseidon »; « lizard »
.Paul McCartney & the wings « band on the run »
.Stevie Ray Vaughan « could stand the weather »
.Jim Sullivan « light in the attic »
.Einsturzende Neubauten « architecture IV 2002/2010»
.The Notwist « neon golden » city slang réédition 2010
.Xtc as the Duke of Stratosphear « psonic psunspot »
.David Sylvian « sleepwalkers » samadhisound
.Incredible String bandwee tam& the big huge” 1968/2010
.Apple box set (mary hopkin; bad finger, james taylor, jachie lomax..malgré le fait de filer de la tune à yoko)

.


5 / Labels :
.Type
(explosion du catalogue de très haute qualité)
.Young god (retour des Swans, Gira + james blackshaw
.Jagjaguwar (women, richard young, bon iver, people of the north..)
.herzfeld (riche catalogue + principe du club herzfeld)
.Home normal (découverte cette année et gros catalogue 2010)





Qq Grosses déceptions:
.Arcade Fire (quel raffut quand même pour un disque tout à fait normal)
.Mgmt (ouaih gros buzz pour pas grand chose, la surprise a fondu, ressortir le premier album)
.Sufjan Stevens (prise de tète et gros tintouin)
.Avey Tare (lui comme ses acolytes toujours a la recherche du générique idéal pour les télétubies..je vais finir un jour par arréter d'essayer ce groupe)
.Angus & Julia Stone (la notoriété et la grosse production auront eu raison de leur innocence et la pureté des deux premiers albums…hyper trop sucré)
.Marissa Nadler (pareil, plus rien à voir avec ses premières productions..visibilité néfaste !!!!)
.Black Mountain (avec le recul, ce disque ne passe plus du tout, spontanéité des débuts perdue aussi)
.Jackie O Mother fucker (chez fire maintenant, expérimentation et poèsie acide envolées pour une collection de chanson pop insispide)
.Syd Matters (très très géné par les choeurs et les vocalises à la animal collective justement.. blocage, impossible d'aller plus loin dans ce disque, bien loin du début)





5 / Blogs musicaux :

1 / TUBE : "THE GHOST INSIDE" : Broken Bells
1 / Plus beau morceau : "PLANES" : Machinefabriek & Peter Broderick



mardi 17 août 2010

Hildur Gudnadottir


Une mouette dans un paysage d’Utrillo comme les cordes graves d’Hildur Gudnadottir sur mon chemin Saint-Sulpice. Elle existe cette mouette, elle est bien là au dessus de moi et tournoie et crie dans le ciel de zinc, légèrement en avance sur l’hivernage citadin. « Without sinking » dans les oreilles n’est pas un rêve non plus, et pourtant, tout danse comme le dos de l’océan anthracite qui vacille et gronde sous la menace. Le bleu cobalt est noyé dans les gris; l’asphalte, le zinc, la pierre, le ciel et la pochette du disque… Le plomb aussi est en avance sur le planning, il est au dessus de nos tètes, sur les visages, les longues jupes assombries et dans mon casque. De longues vagues épaisses de cordes gonflent leurs poumons avant d’expirer vers des creux silencieux. La musique respire, souffle comme un drone céleste pleurant sur des archets. elle évoque une intimité artistique aux ambiances classiques. Elle invoque les abysses par des pluies cendrées chassant l'écume. Aucun espoir titané à la surface, le déluge de cordes caresse la mer de suie léchant ses récifs charbons.
C'est beau et majestueux comme la nuit sur l'océan, voire un matin crachin de chagrin qui n'en finit pas de poindre et traine ses larmes de viole pour chanter les pleurs du goéland qui plane au dessus de la métropole aux avenues d'encre.
Mouette, goéland, viole, violoncelle, tout est manège, et la menace sélacienne argentée culmine sur « opaque », les notes n'ont jamais été aussi graves et les remouds troublants.
Il semble se profiler un jeu solitaire derrière ce chef d'œuvre, mais trois invités viennent discrètement prêter leur instruments en dentelle et gravitent en sourdine autour ce cette force naturelle imposée par Hildur Gudnadottir (Skulli Sverrisson ; Johann Johannsson ; Gudni Franzson), ce jeu puissant, religieux, achronique.
Bruno, Serge, Edwidge et Narcisse, que faites-vous là à l'Assomption ? Les mouettes sont plus belles sur les remparts malouins.
Hildur Nudnadottir 2009 "without sinking" label : touch records
quand on aime : esmerine; le mer, la nuit, tous les matins du monde... l'automne en août....

dimanche 12 janvier 2020

Hildur Gudnadottir 2019



Cinq ans sans paysage d'elle. Le néo classique semble s’essouffler dans les bacs. Comme pour Max Richter et surtout Johann Johannsson, le nom d'Hildur Gudnadottir est devenu plus visible en bas d'une affiche de cinéma.
Je n'avais plus de nouvelle depuis l’extraordinaire tableau « Saman » en 2014. Son talent n'a pas bougé d'une corde, il est juste magnifiquement guidé par d'autres histoires de longs métrages ou de séries télé. "Trapped",« Chernobyl », et « Joker », chef d’œuvre total donc.
J'adore me créer mes images sur les musiques d'Hildur, aussi j'aurai pu être partagé si cette bande son ne m'avait pas projetée dans son monde à elle jusqu'à en oublier les scènes.. trajet apocalyptique d'un matin au casque, tout chargé de gris et alourdi de fatigue.

Tremplin pour un nouveau démarrage, mutation et revirement ?? les thèmes encordés d'Hildur viennent désormais ensorceler nos yeux.

Hildur Gudnadottir 2019 « Chernobyl » - « Joker »





Chuck Prophet 2002

  Remettre à César.. à force de salves récurrentes récurant les lacunes ou quelques négligences, venues de part et d'autre du voisinage...