Des camping-car partout sur les artères, GPS programmés sur le sud, des idées de braises sur le sable avec des amis autour, de belles étoiles à portée d'haleine, seule la nuit pour éteindre les ardeurs, quelques instruments sur tous les styles, acoustique des grands étangs, pedalsteel, gospel, des beaux nylons et quelques peaux tendues, « Drill a Hole in that Substrate and tell me what you see » me revient dans la bobine.
Qu'est ce que j'ai adoré cet album, il y a 20 ans, rangé solennellement entre les Sparklehorse, Lambchop, Idaho, Eels, Howe Gelb....
La moustiquaire fait son job, les glaçons tombent comme des mouches, j'ai laissé tomber Jim white juste après cet album. Je ne sais pas pourquoi, je ne connais rien d'autre que ses trois premiers. Sûrement parce que cet opus 2004 m 'a contenté jusqu'à vouloir oublier le reste. A quel moment de nos écoutes on lâche un artiste ? Quelle fadaise nous détourne du chemin, n'inspire pas la fidélité plus que ça ?
C'est presque une redécouverte, je retrouve ce goût onctueux du plaisir d'alors. Je farfouille dans les souvenirs, je faisais quoi à ma première écoute scotchée de ce superbe objet comme un album photos. Je me noyais sûrement dans ce superbe livret, comme un voyage.
J'avais totalement lâché Jim White depuis ce Drill, peut-être le moment de reprendre la route, raccrocher les wagons. En attendant je déguste dans la tiède pénombre du cœur de l'été rablé la réédition de « Drill a Hole in that Substrate and tell me what you see » légèrement augmenté, avec ses amis (Bill Frisell, M.Wrd, Aimee Mann...).
Jim White 2004/2024 « Drill a Hole in that Substrate and tell me what you see »
6 commentaires:
OH quelle belle redécouverte.....avais ( presque !! ) oublié ce magnifique album
Merci Charlu
A écouter à la nuit tombée....quand revient un peu la fraicheur
J’ai dû l’écouter, j’ai gardé quelques traces. Mais je n’avais pas été emballé, à un moment où il me fallait du grossier, du pompier ou du lourd, le monsieur est trop délicat. Je m’en rends compte maintenant que je suis dans l’humeur, tu vas rire avec le temps je le confondais avec Jack White, pas la musique hein ? Le nom. Et je n’avais pas envie de Jack White. L’album tourne enfin en boucle … difficile d’aligner les références tellement de carrefours et lui au centre. Mais cool, toujours cool.. mélancolique mais cool. Ce qu’il me faut. Gracias (PG avait fait un chouette papier en « son » temps, lui aussi tombé sous le charme)
Ne faites pas confiance aux GPS, ils vous amènent dans ma rue alors qu'elle est plus étroite qu'une 4L. Je milite pour le retour aux cartes routières et aux arrêts en bord de route après une 1/2 heure de prise de tête avec madame, qui ne sait évidemment pas déplier la carte correctement et encore moins la lire. Laissons l'humain reprendre le pas sur la machine, bordel ))
Yes Pap's, une belle surprise que ce retour inopiné en pleine chaleur.
Super emballé à l'époque, je sais pas pourquoi je l'ai oublié à ce point !! C'est du cool comme j'aime bien, j'ai pas ressenti autant de mélancolie dans l'ensemble, faut juste baisser les persiennes. Du coup j'ai écouté les suivants.. bof :o
Ah ah Hug, je tente qq fois d'utiliser le gps de ma caisse .. j'arrive à me perdre. Faut dire que j'aime bien lui niquer sa face et le faire buguer... "nan, zob je ne ferai pas demi-tour.." Mon GPS est un con, moi j'ai toujours ma boussole dans la boite à gants. Avant j'avais un michelin en gros bouquin..pas de carte à déplier, mais trouver la bonne page, et manman savait pas non plus ;D
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