dimanche 11 août 2024

Rick Wright 1978

 


Le déclic d’un bouquin. Des conflits historiques, une histoire sans fin, Waters v/s Gilmour (Le mot et le reste). Aussi au milieu, des plus timides, des qui n’ont pas les épaules pour lutter contre le court des choses, les fleuves, des lignes d’accords ambiants se dessinent. Qu'aurait été Richard Wright sans le Floyd ? Romantique apathique.

Et je pense à George Harrison. Dans la queue de la comète. Rick la tète dans les nuées à planer sur ses nappes, le gars sympa, des influences. En accords d'architecture sonore, il a étroitement collaboré avec David Gilmour. Entente parfaite. A eux deux ils n'ont pas renverser la dictature Watersienne. Doucement, il a lâché prise. Pendant que Roger œuvrait en solo sous le nom de Pink Floyd, David et Richard, ainsi que Nick Mason sortaient leurs albums solo.

1978, sous Harvest, derrière Hipgnosis à nouveau, Wright a sorti « Wet Dream ». Assez floydien, comme ceux de Gilmour. J'ai moins accroché les délires de Mason qui viennent d'être réédités. Imaginons un Waters cool ( à la place du Waters prof) et tout ce matériel mélangé pour un ou deux opus du Floyd en plus. Tout comme on pourrait imaginer l'album monumental si « The Division Bell » mélangé à « The Endless River » avait rencontré « Amused to Death » au milieu des 90's. Dans le même délire, Dave et Rick auraient sûrement transcender « Radio KAOS » quelques années plus tôt. Je suis un peu resté ado, j’effleure souvent l'idée d'un autre chemin utopique de la grosse machine une fois le mur tombé. Le bouquin a tout ravivé.

Il est gentil Rick, il est sympa, démissionnaire, pas trop d'idées à apporter au sein du groupe après « Animals », noyé, en vacances il rejette « The Final Cut ». Évincé, licencié, il faudra attendre 1996 pour le deuxième album solo. C'est Steve Wilson qui s'occupe de restaurer les bandes, 2023 sous une autre pochette, « Wet Dream » reparaît. J'ai une tendresse pour cet album, pour ce mec largué. C'est pas « All things must past » certes, mais y'a de cette idée. Snowy White à la guitare, Mel Collins des Crimson au sax, et lui aux claviers et chant.

Rich Wright a disparu dans la plus grande des discrétions en 2008, « More », Syd, ses nappes, sa vie artistique a fondu après « Wish you were here » quand il avait avec David encore une once de pouvoir dans la baudruche. Je gardais ce disque enfoui quelque part, gravé et enregistré en cassette (c'est tout lui ça). Cette résurrection est une aubaine. Un autre truc sur Richard, chez les disquaires, il est rangé à la lettre « W », et non à « Pink Floyd » comme Mason. 

 



Rick Wright 1978 « Wet Dream » sur Harvest



10 commentaires:

TonTonMusik a dit…

Je vais re-découvrir cet album que j'ai complément oublié merci pour la pochette bien fraîche.

Echiré79 a dit…

Comme TonTon , un album que j'avais bien oublié......va falloir que je m'y replonge !!

Sinon 1977 pour Harper, 1978 pour Wright......on avance, on avance....et moi qui pensait qu'on allair enclancher la marche arrière !! au hasard vers l'année1969 par exemple.......

Charlu a dit…

Yep Tont'..avec mon cd gravé et ma cassette j'ai pas eu la pochette imprimée ds le cerveau..aussi malgré les critiques, il est assez sympa à écouter cet opus.

Charlu a dit…

Eh Pap's..j'y ai pensé en envoyant le billet.. c'est un hasard .. 69 ? Po con..me tente pas 😜 l'idéal ce serait 79..mais je viens de prendre un 2024 en pleine poire.. peut être le prochain biffe'ton ? La biz

Everett W. Gilles a dit…

Ah mince, j'étais venu lire un peu de poésie et au lieu de ça tu nous parles musique !
Bon, on est entre nous alors j'avoue que j'ai rien compris mais c'est pas grave, de toute façon je comptais pas vérifier ...
La bise mon Chat !

Charlu a dit…

Ma vieille levret', je te vois pas trop arpenter la périphérie du Floyd et les rêves humides du looser à baudruche. J'fais dans le vieux en ce moment, je tape sur les vieilles étagères et les rééditions, ceci dit j'ai trouvé le dernier vinyle de Nick Wheeldon, j'le fais croustiller au grenier ça me botte assez. Je patauge en peu ente 2 vacances, j'aime bien patauger ..Beijo meu polvo

Charlu a dit…

..bordel..jchuis anonyme chez moi.. foutre dieu qd je te dis que je patauge

Everett W. Gilles a dit…

Hahahahehehe on n'est plus chez soi nulle part
Nick Wheeldon, me voilà intrigué ... la bise gatao meu !

Charlu a dit…

https://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/2024/02/nick-wheeldon-2024.html . Tu peux y aller, il embarque tout les poils des yeux..pire que celui d'avant.

DevantF a dit…

Tu parles d'un bouquin? Sur le Floyd? Ton papier part avec moi. Le n'aurai pas eu l'idée de m'intéresser au bonhomme, pour les raisons que tu donnes... A+

Palace Brothers 1993

L’énergumène disait sautiller sur les plaines. Le désert, les grands espaces. J’avais pourtant l’impression qu’il était là, à mes côtés, va...