lundi 19 août 2024

The American Music Club 2008

 




Une fâcheuse odeur d'automne a embuée mes chemins ce matin. Le soleil a démarré sa descente il y a deux mois déjà. Pas envie de lutter, je vais garder le sombre des sous-bois, ce parfum de moisissures qui fait gigoter l'humus imbibé, de toute façon le ciel n'a rien lâché de bleu, à quoi bon se débattre, dans quelques heures le crépuscule.

Un cognac, lumière tamisée sans les stores, le vent tiède ne changera rien à ma décision, les pôtes de Mark Eitzel sur « The Golden Age »avec ce son délectable dans un écrin, vont mettre en son tout ce merdier, on verra pour la suite.


The American Music Club 2008 « The Golden Age » sur Cooking vinyl

4 commentaires:

DevantF a dit…

Finalement de retour plus vite que prévu, la musique sans eau courante ne suffit pas pour rester en montagne (pas question de se laver les dents avec un super Rosé Corse DON PETRONI). J'ai pu sous le tilleul me faire plaisir avec Rick Wright: je regrette de ne pas l'avoir acheté à l'époque un souvenir y aurait été attaché volontiers, sans ce souvenir c'est moins évident. Et surtout fasciné par les premiers titres de Makaya, envouté par "First Thing First" (Tu as compris je regroupe mon commentaire) un peu absorbé comme j'ai pu l'être sur Barboletta de Santana, pas que la musique se ressemble, je ne sais pas, comme oublier où je suis.
Et puis de retour et voilà que j'entends et surtout retrouve "Mark Eitzel" merci à toi, j'adore sa voix et la musique qu'il inspire, je suis souvent malheureux car je ne retiens pas son nom.
Grâce à toi "American Music" plus facile à retrouver. Tu évoques l'automne... Oui mais cet automne que l'on confond avec l'hiver je pense davantage à fin novembre début décembre.
J'ai cet album conseillé par MAGIC mais comme beaucoup il me fallait attendre un peu. Passer par "Hey Mr Ferryman" puis ton papier pour que la magie opère.

DevantF a dit…

J'ajoute que lorsque je retrouve Mark, me vient un autre album que j'ai un mal fou à retrouver, là encore j'en ai ch**r pour enfin retrouver cette superbe photo, superbe album hivernal (pas que pour la pochette) Apartment - pourtant pas dur à retenir - et "No Song, No Spell, No Madrigal" et le titre "Twenty One" souvent écouté avec le Mark. Voilà ce que tu as fait émerger. J'espère ne plus oublier.

Charlu a dit…

On se lave les dents en montagne ??!! C'est nouveau ça.. 🫣 sinon..perso je préfère la carriery solo de Eitzel à ce groupe.. même si cet opus est un régal. Sinon je suis englue dans l'IARC.. je m'en sors pas. Un autre billet se dessine.. Jeff Parker. Un nom de jazzman en fait. J'irai bien en montagne moi avant que l'automne ne nous assume. Le parc des écrins me manque.

Le Fringant a dit…

Oh, merci, ça fait un moment que je n'avais écouté ce son, cette voix, cette nonchalance, cet abandon. Je suis un fan de la première heure, obsédé par ces chansons, à la recherche du moindre titre que je n'aurais entendu, que ça soit pour American Music Club ou Mark Eitzel. Je dois tout avoir sur eux et lui en CD, jusqu'aux sorties intimistes dans des pochettes en papier blanc. Malade que je vous dis. Et que dire de "Songs of love live" où tout est laissé tel quel dans l'enregistrement : les erreurs, l'exaltation, les pleurs. Tous les concerts auxquels j'ai pu assister m'ont retourné.

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  Exploration de fond en comble, IARC, ma nouvelle agence de voyage. Après McCraven, DePlume, je m'attarde et prospecte du côté de Jeff...