Merde alors, et si les deux autres ne manquaient pas plus que ça.... En pleine poire, un disque qui sur le papier a réussi à me faire flipper quelques instants.. quoi c'est qui qui va faire Gilmour !!!?? et la basse et la voix de Roger bordel.... encore du resucée en brique, des rappels arc-en-ciel !!!!! nenni, peau de balle, le répertoire est fantastique, presque inespéré... et le son, l'énergie quasiment fraîche à suffoquer.. pas d’hommage, pas de tribute, un album plein bouillon, du Floyd comme il se doit, à en chialer sa mère, limpide, fluide, de très grande hauteur, loin du pompeux et des tiédeurs.
Frissons et quelques larmes.. « Atom Heart Mother » les enfants, on est sur l'atome, la perfection moléculaire, les éléments qui tournent, tout tourne, cycles, cosmos, histoire de la musique.
Pourquoi pas laisser les deux hémisphères se friter la couverture, tirer la hache à soi.. Mason a fait la Nick au chamailles, sur scène cinq à 70 balais bien tapés propulsent une jeunesse sans nom au dirigeable à rustines. Moi j'veux être dans la salle, le Nick c'est pas le plus venimeux même si ses baguettes tranchent le cochon comme il se doit. La couenne des peaux tendues de ses fût fait reluire le dinosaure.
Du Blitz en vois-tu le voilà, de la chambre 29 on voit Arnold blême à travers la fenêtre brumeuse, l’œil qui pétille, d’Étienne à Nick en passant par les autres et Syd toujours qui plane comme à ces heures-là dans l’alcôve superbe de Roundhouse.
Juste pour finir, comme si cela ne suffisait pas.. .. quelle pochette !!!
British hyper classe jusqu'au bout des doigts, Nick Maçonne ça avec ses potes comme s'ils attendaient ça depuis quelques décennies.. juste, pourvu que ça ne donne pas d'illusoires idées à Ringo Starr.
Nick Mason's Saucerful of Secrets 2020 « Live at the Roundhouse »