mardi 24 avril 2018

Park Jiha






On traverse la planète (of women), on change de peau, le traditionnel est là mais en substance, il est tout intégré magnifiquement dans l'expérimentation des souffles harmoniques et tendus de Park Jiha.


Plus grand chose à inventer dans la culture musicale, il reste encore quelques talents originaux qui peuvent nous emmener très loin dans les contrastes, les teintes et la façon de dessiner ce qui existe déjà, dans de petites contrées inconnues, aux notes incongrues, à la construction atypique autour d'un jazz cérébral. Une communion entre l'ancestral et l'irréel.

C'est la Corée du sud, c'est Park Jiha la multi-instrumentiste et je suis tombé sous le charme de cette pochette, de ce monde illimité et sérieusement déstructuré. Pour le coup l'été revient sucer le printemps, les cerisiers bariolent et les lilas raisonnent.




Park Jiha 2018 « Communion » label : Gitterbeat

2 commentaires:

RanxZeVox a dit…

J'accroche, je vais écouter plus posément. Et non, le physique de la demoiselle n'y est (presque) pour rien ))))

charlu a dit…

Vu qu'il n'y a pas de chant, je ne croyais pas au début que c'était elle sous ce nom. Du coup, et non, moi non plus ;D

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...