mardi 30 janvier 2018

Ignatus 2017



Transition de gris idéale, un gr-E parfait cuit à point. Fauteuil, pommier, chambre, solitude, précipice, Ignatus.. Tellement nous sommes dans une époque tant attendue, tellement anticipée avant, il faut voir comment ça se passe. Nous la voici, cette E-pok. Tellement on a voulu cette ère et de voir en fait ce qu'il en est.... L'E-spoir et l'E-coeurement, toute cette aigreur en l'E-coeur.

Pas tant que c'était mieux avant, quoique, on finit par s'y sentir bien dedans avec un peu de recul, des belles images percutent nos rétines mutées, ça dépend quoi et qu-E, mais les fléaux s'E-tendent et s'épanouissent. Tellement content de retrouver E-gnatus. Je me souviens du gazon tellement vert, il y a 20 ans..et puis le gris, tellement l'époque, et pourtant « L'air est différent » ….. à quoi sert de pleurer dans l'eau, ou de bouffer les miettes de déprime dans la barbe d'un Dieu, d'avoir un cœur de nouille dans un corps de bœuf....


Ce n'est pas un hasard, je feuillette les sublimes clichés de la « France abandonnée » de Sylvain MARGAINE et aussi un recueil sur les plantes des villes « Flore des friches urbaines » de MURATET, comme un espoir. En tapant « friche urbaine » sur un moteur chercheur, on tombe sur des E-mages fantastiques d'abandons comme une gueule de bois ou de béton, de constats gris d'une époque en friche. J'adore le nouvel album d'Ignatus (j'ai piqué ces images).

Va falloir trouver son chemin malgré toutes les tempêtes, grises, grise, gris gris, gr'E.. E-pok E-pok E-pok..comme un hoquet.

Ignatus 2017 « [e.pok] » label : ignatub






1 commentaire:

charlu a dit…

Ah ouaih... ses disques pour 1euro ??!! Z'en avaient un peu parlé du vert et du blanc.. puis plus rien.

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