mardi 5 septembre 2017

Nadja 2017



Le mastodonte sonore emmené par le gigantesque multi-instrumentiste Aidan Baker a canalisé sa puissance dans l'acoustique. « Stripped » est déroutant, tout se réveille en douceur dans la plus douce des horreurs, comme après la tempête quand la lumière sourde à nouveau et farfouille les terres cendrées. Une voix appelle aux derniers survivants et les fantômes d'une flûte et d'un accordéon flotte sur l'espoir comme une arche de braise. « Clinodactyl » est une merveille poétique planante.

Comment imaginer notre contagion ?
Lancinant, répétitif, beau comme un Angel of Light, un Mount Eerie, un Low ou un Ben Chasny, des cordes en boucle sur un drone boisé, c'est sûr il reste de la vie pas loin.

Voilà ce qu'on dit du groupe : ambient-drone-metal, combining ambient electronics & fragmentary vocals w/ snail-crawl, epic riffs & dirge-like percussion, stoner, doom.... il s'agit ici de quelques morceaux dark folk de Nadja revisité, dans un monde où l’électricité reste à refaire.

Nadja 2017 « Stripped »

https://leschroniquesdecharlu.blogspot.fr/2011/07/najda.html (erreur de jeunesse.. Nadja, pas Najda;D)





1 commentaire:

DevantF a dit…

Comme si c'était ton "jardin secret" C'est seulement chez toi que j'emporte ces sons. Je n'aime pas vraiment mais je suis attiré comme par une trop forte lumière.

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